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Communications du groupe Eaux et Sols du CETE Nord-Picardie lors de l'année 2011

De Wikhydro
Version du 2 septembre 2013 à 11:03 par Céline Chouteau (discuter | contributions)

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Sommaire

RST Eau 2011

Les journées "RST Eau" organisées par le Sétra sont l'occasion d'échanger et de débattre entre les correspondants du MEDDTL en charge des thématiques sur l'eau et la route. Ce réseau vise à :

  • développer les relations entre acteurs du domaine (appartenant au RST ou aux Services déconcentrés),
  • relayer les questions d'ordre réglementaire aux administrations en charge de l'eau et des transports (DITetDGALN),
  • relayer les demandes des services en terme de besoins méthodologiques auprès du Sétra,
  • présenter différents cas concrets et retours d'expériences sur la thématique de l'eau et de la route.

Lors des deux journées 2011, le Groupe Eaux et Sols du CETE Nord-Picardie a soumis deux interventions.

Date Intitulé Contenu de la présentation
Mai 2011 Développement de bioindicateurs pour le suivi de la qualité des rejets des eaux de ruissellement routier Premiers résultats dans le cadre de la mise au point du protocole de mesure de l'activité phosphatase alcaline :
  • principe de la mesure
  • intérêts de l'essai
Octobre 2011 Le laboratoire d'hydrobiologie et d'écotoxicologie du groupe Eaux et Sols Présentation des différents essais en hydrobiologie (Indices biologiques) et écotoxicologiques :
  • principes des essais
  • contextes d'utilisation
  • exemples d'application

Plénières Eau de mars 2011

Cette présentation conjointe avec le LEHNA a été présentée par Claude Durrieu. Elle s'inscrit dans le cadre des travaux de recherche sur les eaux pluviales en zones urbaines, notamment le volet impact environnemental de l’opération de recherche « Gérer durablement les eaux pluviales » de l'IFSTTAR et du CERTU. Elle présente les outils méthodologiques permettant d’améliorer la connaissance de l’impact de RUTP sur le compartiment des producteurs primaires des écosystèmes aquatiques.
Les sites d'étude concernés sont :

  • la nappe de l’est lyonnais : milieu récepteur des RUTP infiltrés par le bassin de Django Reinhardt, ouvrage de l’observatoire de terrain d’hydrologie urbaine
  • le ruisseau des Planches dans l'ouest lyonnais recevant les rejets d’un déversoir d’orage.

Les essais écotoxicologiques utilisés sont basés sur des algues vertes unicellulaires.

Ils sont normalisés (suivi de la croissance d’algues unicellulaires) et non normalisés (mesures d’activités enzymatiques, de fluorescence chlorophyllienne). Ces essais permettent de caractériser la toxicité des rejets recueillis sur le compartiment des producteurs. Les premiers résultats obtenus ont été présentés lors de ces plénières.
Les perspectives de travail porteront sur :

  • des prélèvements de biofilm sur les sites de prélèvements.
  • des mesures d’activité enzymatique et de production d’oxygène pour évaluer une éventuelle atteinte de leur métabolisme.

la mise en place de biocapteurs pour effectuer ces tests in situ sur les points de rejets. Ce dernier point nécessitera d’adapter l'outil de laboratoire aux contraintes environnementales. L’objectif, à terme, est de proposer aux gestionnaires un système de monitoring pour les milieux nécessitant une surveillance rapprochée.

Journées POLEN de novembre 2011

Lors des Journées POLEN, le groupe Eaux et Sols a présenté l'avancement des travaux menés sur les effets des rejets routiers sur la biocénose aquatique. Ce travail a comme objectif la recherche des organismes bioindicateurs ainsi que des signaux biologiques les plus pertinents pour caractériser les effets d’un rejet routier sur le milieu aquatique. La présentation fait le point sur le suivi de l'impact des rejets d'un bassin de traitement des eaux de ruissellement de l' A25 à Flers-en-Escrebieux (59) lancé en 2008. Les organismes cibles retenus sont les diatomées et les communautés bactériennes du périphyton. Les résultats obtenus en 2010-2011 ont été présentés. Ils ont permis de conclure à l'intérêt du périphyton comme bioindicateur pour le suivi des rejets routiers.

Journée technique Eau de décembre 2011

Cette présentation est intitulée "Méthodologie d'analyse des pressions et enjeux liés à l'eau à l'échelle d'une agglomération : l'exemple de Lille Métropole". Elle est basée sur les travaux du groupe Eaux et Sols dans le cadre de l’opération de recherche « Gérer durablement les eaux pluviales » de l'IFSTTAR et du CERTU. A l’échelle d’une agglomération, l’évaluation des pressions subies par le milieu aquatique récepteur nécessite de caractériser la contribution des différents facteurs extérieurs aux dégradations-améliorations de la qualité écologique des milieux. La mise en évidence des problématiques majeures sur le réseau hydrographique fournit ainsi le contexte général permettant d’analyser au mieux les impacts spécifiques des rejets urbains de temps de pluie sur les fonctionnalités écologiques du milieu récepteur. Les travaux visent à définir une méthodologie d’analyse macroscopique des problématiques majeures en terme de pressions et d’enjeux liés aux rejets urbains de temps de pluie. Cette méthodologie est basée sur un croisement des données disponibles sous forme SIG et bibliographique. A l’échelle d’une agglomération telle que Lille Métropole, elle permet de déterminer les secteurs géographiques avec des :

  • enjeux élevés pour le milieu aquatique,
  • pressions anthropiques notables (implantation de zones industrielles et artisanales, rejets urbains et agricoles).

Selon les objectifs fixés, la méthodologie peut se dérouler sur sept étapes :

  • Étapes 1 à 4 : Diagnostic des pressions et enjeux à l’échelle de l’agglomération (niveau de précision des informations au niveau communal).
  • Étapes 5 à 7 : Diagnostic des pressions liées aux rejets urbains de temps de pluie à l’échelle communale (niveau de précision des données au niveau du déversoir d’orage).

Pour illustrer la méthodologie, celle-ci a été appliquée sur le territoire de Lille Métropole.
L'objectif fixé était de définir les DO les plus problématiques vis-à-vis de la préservation de la qualité du milieu aquatique récepteur ou de la qualité des rejets. Ceux-ci feront ensuite l’objet d’un suivi expérimental dans le cadre du développement d’outils de caractérisation de la qualité des RUTP et d’évaluation des impacts sur les écosystèmes aquatiques.


Le créateur de cet article est Céline Chouteau
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