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Eau interstitielle (HU) : Différence entre versions

De Wikhydro
(structure d'un sol)
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* <u>une phase gazeuse</u> constituée essentiellement d'air.
 
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C'est la phase liquide présente dans les pores que l'on appelle eau interstitielle (voir figure 1).
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C'est la phase liquide présente dans les pores que l'on appelle eau interstitielle.
 
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[[File:eau_interstitielle.JPG|400px|center|thumb|<center>''<u>Figure 1</u> : Structure schématique d'un sol ; <u>Source</u> : [https://www.aquaportail.com/definition-14852-eaux-du-sol.html aquaportail].''</center>]]
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==Mobilité de l'eau interstitielle==
 
==Mobilité de l'eau interstitielle==
  
On distingue :
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On distingue (voir figure 1) :
 
* <u>l'eau gravitationnelle</u> présente dans des pores suffisamment gros pour que la force de gravité permette à l'eau de s'écouler verticalement vers le bas (si le sol n'est pas [[Zone saturée (HU)|saturé]]) ;
 
* <u>l'eau gravitationnelle</u> présente dans des pores suffisamment gros pour que la force de gravité permette à l'eau de s'écouler verticalement vers le bas (si le sol n'est pas [[Zone saturée (HU)|saturé]]) ;
 
* <u>l'eau capillaire</u> présente dans des pores suffisamment fins pour que les forces dues à la [[Tension superficielle (HU)|tension superficielle]] soient suffisante pour empêcher l'eau de s'écouler vers le bas mais qui peut être pompée par la végétation ;
 
* <u>l'eau capillaire</u> présente dans des pores suffisamment fins pour que les forces dues à la [[Tension superficielle (HU)|tension superficielle]] soient suffisante pour empêcher l'eau de s'écouler vers le bas mais qui peut être pompée par la végétation ;
 
* <u>l'eau hygroscopique</u> adhérent aux particules solides, et telle que les forces de tensions superficielle soit suffisante pour empêcher son utilisation par la végétation.
 
* <u>l'eau hygroscopique</u> adhérent aux particules solides, et telle que les forces de tensions superficielle soit suffisante pour empêcher son utilisation par la végétation.
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[[File:eau_interstitielle.JPG|400px|center|thumb|<center>''<u>Figure 1</u> : Différents types d'eau dans les sols ; <u>Source</u> : [https://www.aquaportail.com/definition-14852-eaux-du-sol.html aquaportail].''</center>]]
  
 
La teneur en eau correspondant au moment où l'eau gravitationnelle s'est totalement écoulée et qu'il ne reste plus que l'eau capillaire et l'eau hygroscopique dans le sol constitue la [[Capacité au champ (HU)|capacité au champ]].
 
La teneur en eau correspondant au moment où l'eau gravitationnelle s'est totalement écoulée et qu'il ne reste plus que l'eau capillaire et l'eau hygroscopique dans le sol constitue la [[Capacité au champ (HU)|capacité au champ]].

Version du 3 janvier 2022 à 16:15

Traduction anglaise : pore water

Dernière mise à jour : 03/01/2022

Eau présente dans les pores situés entre les grains constitutifs d'un sol.

structure d'un sol

Un sol est constitué de trois phases :

  • une phase solide : des particules solides de taille et de composition chimique diverses ;
  • une phase liquide principalement aqueuse ;
  • une phase gazeuse constituée essentiellement d'air.

C'est la phase liquide présente dans les pores que l'on appelle eau interstitielle.

Mobilité de l'eau interstitielle

On distingue (voir figure 1) :

  • l'eau gravitationnelle présente dans des pores suffisamment gros pour que la force de gravité permette à l'eau de s'écouler verticalement vers le bas (si le sol n'est pas saturé) ;
  • l'eau capillaire présente dans des pores suffisamment fins pour que les forces dues à la tension superficielle soient suffisante pour empêcher l'eau de s'écouler vers le bas mais qui peut être pompée par la végétation ;
  • l'eau hygroscopique adhérent aux particules solides, et telle que les forces de tensions superficielle soit suffisante pour empêcher son utilisation par la végétation.


Figure 1 : Différents types d'eau dans les sols ; Source : aquaportail.

La teneur en eau correspondant au moment où l'eau gravitationnelle s'est totalement écoulée et qu'il ne reste plus que l'eau capillaire et l'eau hygroscopique dans le sol constitue la capacité au champ.

La teneur en eau correspondant au moment où l'eau capillaire est totalement consommée par la végétation constitue le point de point de flétrissement.

Voir: Zone non saturée.

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