Géostatistique (HU) : Différence entre versions
m (1 version) |
|||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
applications à l'hydrologie urbaine par exemple) ces hypothèses sont | applications à l'hydrologie urbaine par exemple) ces hypothèses sont | ||
irréalistes et ces méthodes (par exemple les méthodes de [[Krigeage (HU)|krigeage]]) doivent être | irréalistes et ces méthodes (par exemple les méthodes de [[Krigeage (HU)|krigeage]]) doivent être | ||
− | adaptées et utilisées avec discernement. Voir [[Répartition spatio-temporelle des précipitations (HU)|Répartition spatio-temporelle des | + | adaptées et utilisées avec discernement.<br\> |
+ | <u>Voir</u> : [[Répartition spatio-temporelle des précipitations (HU)|Répartition spatio-temporelle des | ||
précipitations]]. | précipitations]]. | ||
− | [[Catégorie: | + | [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]] |
Version du 7 février 2020 à 09:48
Traduction anglaise : Geostatistic
Application de la théorie des probabilités et de celle des
distributions à l'étude de phénomènes aléatoires se développant dans l'espace
en vue de leur estimation. Le terme géostatistique a été créé par G. Matheron
dans le cadre de la recherche minière et pétrolière. Des méthodes tout à fait
comparables ont été développées dans le domaine météorologique sous le nom
d'analyse objective par L.S. Gandin et dans le domaine du graphique numérique
sous le nom de fonctions splines. La principale utilisation de ces méthodes
consiste à estimer sur l'ensemble d'un domaine donné une grandeur scalaire (ou
vectorielle) connue seulement en un nombre limité de points de mesure.
L'estimation produite peut être ponctuelle (exemple de la cartographie des
champs de pluie) ou bien elle peut être globale (exemple du calcul d'une lame d'eau moyenne sur un
bassin versant). Pour satisfaire des critères statistiques (non-biais et erreur
quadratique moyenne minimale des estimations) ces méthodes recourent à des
hypothèses sur la structure statistique du phénomène : essentiellement la
stationnarité des moments d'ordre 1 (la moyenne du phénomène ne dépend pas du
point d'observation) et 2 (la covariance du phénomène ne dépend que de la
distance séparant les points que l'on considère et non de l'endroit où sont
situés ces points). Dans le cas des champs de pluie, et singulièrement aux
échelles de temps et d'espace où l'intermittence est importante (cas des
applications à l'hydrologie urbaine par exemple) ces hypothèses sont
irréalistes et ces méthodes (par exemple les méthodes de krigeage) doivent être
adaptées et utilisées avec discernement.
Voir : Répartition spatio-temporelle des
précipitations.