Moustique (HU) : Différence entre versions
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+ | <u>Bibliographie</u> : | ||
+ | * Valdelfener, M. Sibeud, E., Bacot, L., Besnard, G., Rozier, Y., Barraud, S., Marmonier, P. (2018) : Développement de peuplements de moustiques (''Diptera'', ''Culicidae'') dans des ouvrages de techniques alternatives de gestion des eaux pluviales ; Exemple de la Métropole de Lyon ; TSM N°4 (2018) ; 55-70. | ||
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+ | <u>Pour en savoir plus</u> : | ||
+ | * [https://www.graie.org/othu/pdfothu/SYNTHESEGRAIE-Moustiques-OTHU2017.pdf GRAIE (2016) : Les moustiques dans les ouvrages de gestion alternative des eaux pluviales en ville ?] | ||
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+ | <u>Voir aussi</u> : [[Démoustication (HU)]] | ||
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+ | [[Catégorie:Nuisances_diverses_(HU)]] | ||
+ | [[Catégorie:Milieu_naturel_et_écosystème,_composants_du_milieu_(HU)]] |
Version actuelle en date du 4 décembre 2023 à 19:11
Traduction anglaise : Mosquito
Dernière mise à jour : 04/12/2023
Espèce d’insectes diptères.
[modifier] Dangerosité des moustiques
Les moustiques sont présents partout sur la planète et plusieurs milliers d’espèces ont été répertoriées dont une soixantaine vivent en France. Il s’agit d’insectes piqueurs dont certains se nourrissent du sang de leur victimes. Seules les femelles d’environ 5 à 6% des espèces sont susceptibles de s’attaquer à l’homme. Malgré tout, les moustiques constituent des vecteurs importants de nombreuses maladies (paludisme, dengue, fièvre jaune, chikungunya, virus zika, etc.) et sont considérés comme à l’origine de plus d’un million de morts par an, principalement dans les pays tropicaux et équatoriaux, ce qui fait de lui l'animal le plus dangereux du monde!
Dans un contexte de changement climatique se traduisant par la remontée vers le nord de nombreuses espèces, et en particulier du moustique tigre (figure 1), la crainte de maladies, éventuellement graves, associées aux moustiques est tout à fait naturelle.
[modifier] Les techniques alternatives et les moustiques
Les solutions alternatives de gestion des eaux pluviales, parce qu’elles préconisent généralement une gestion des eaux pluviales au moins en partie en surface, sont souvent suspectées de favoriser le développement des populations de moustiques et donc d’augmenter les risques d’infection en créant des conditions favorables au cœur des villes. En réalité, la plupart des solutions alternatives ne constituent pas des gites favorables au développement des larves de moustiques qui ont besoin pour leur développement de la présence continue d’eau libre en surface pendant au moins 5 jours. Dans le cas de stockage d’eau sur des périodes plus longues, il est assez facile de s’en protéger en utilisant des dispositifs fermés ou protégés par des moustiquaires. Finalement seuls les plans d’eau permanents et au fonctionnement écologique dégradé augmentent de façon significative les populations de moustiques présentes en ville. Ce risque est donc fortement exagéré.
En revanche les avaloirs et les bouches d'égout associés aux réseaux traditionnels, et dans lesquels il reste souvent de l'eau de façon longue, constituent des lieux privilégiés d'éclosion, y compris pour le moustique tigre, en particulier pour les bouches à décantation (Valdelfener et al, 2018). Remplir la partie basse avec des cailloux constitue une mesure simple pour diminuer ce risque (figure 2).
Bibliographie :
- Valdelfener, M. Sibeud, E., Bacot, L., Besnard, G., Rozier, Y., Barraud, S., Marmonier, P. (2018) : Développement de peuplements de moustiques (Diptera, Culicidae) dans des ouvrages de techniques alternatives de gestion des eaux pluviales ; Exemple de la Métropole de Lyon ; TSM N°4 (2018) ; 55-70.
Pour en savoir plus :
- GRAIE (2016) : Les moustiques dans les ouvrages de gestion alternative des eaux pluviales en ville ?
Voir aussi : Démoustication (HU)