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Wikibardig:Digue de protection contre les inondations : Différence entre versions

De Wikhydro
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<span style="color:#ff0000"> indiquer la référence complète de l'ILH et du référentiel digues, et les liens pour télécharger
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CIRIA,  Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE), United States Army Corps of Engineers (USACE), 2013. International Levee Handbook (ILH) (1350 pages)
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Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE), 2015. Référentiel technique digues maritimes et fluviales (190 pages)
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<span style="color:#ff0000"> indiquer les liens pour télécharger
 
http://www.ciria.org/ILH </span>
 
http://www.ciria.org/ILH </span>

Version du 21 juillet 2015 à 13:51

Sommaire

Une digue de protection contre les inondations ou submersions est un ouvrage linéaire, en surélévation par rapport au TN, faisant partie d’un système de protection contre les inondations de cours d’eau ou de mer. Elle permet, avec les autres structures de défense, de protéger des zones inondables de la submersion. Sa fonction principale de protection est réalisée par le système dans son ensemble. Elle réalise sa fonction avec d’autres éléments tels que :

  • déversoirs,
  • vannes et clapets,
  • bassins tampons,
  • stations de pompage,
  • aires d’expansion des crues,
  • barrages ecréteurs,
  • canaux de dérivation,
  • ...

Des éléments naturels peuvent aussi participer au système de protection :

  • tertres,
  • marais,
  • cordons dunaires,
  • plateformes rocheuses,
  • berges hautes

Une digue de protection contre les inondations peut parfois s’intégrer dans un programme d’aménagement plus global du fleuve ou de la côte (aménagement hydroélectrique, navigation, alimentation en eau, protection du trait de côte…).


Digue Rémy Tourment Dargeau deversoir.JPG

Fonctions et dimensionnement

En principe, une digue est dimensionnée en cohérence avec le système dans son intégralité pour une crue ou un évènement de projet de protection. Pour déterminer celle-ci, les chroniques des débits ou des hauteurs d’eau sont analysées statistiquement. Il est difficile pour la plupart des ouvrages historiques de savoir sur quel événement ils ont été dimensionnés. En cas de changement intervenant dans l’environnement du système (incision du lit du cours d’eau, fréquence des crues, subsidence, hausse du niveau marin…), le niveau de protection du système doit éventuellement être révisé. Les notions de niveaux de protection, sûreté et danger et d'événements associés sont explicitées au chapitre 4. La crue de référence des PPRI n'est en général pas liée directement à l'un ou l'autre de ces niveaux ; elle peut éventuellement coïncider avec l'un d'entre eux.

Pour réaliser sa fonction au sein du système, une digue peut agir de trois façons différentes, non exclusives :

  • elle peut empêcher le passage de l’eau en retenant celle-ci en dehors de la zone protégée (fonction principale d'une digue de protection) ;
  • elle peut canaliser le flux d’eau vers une zone non protégée pour éviter l’inondation dans la zone protégée ;
  • elle peut contenir l’eau dans une zone tampon située en amont pour réduire l’inondation en aval. Dans ce cas, il peut s'agir d'un barrage (au sens règlementaire).

En domaine fluvial, une digue permet de canaliser le flux vers l’aval ainsi que de faire obstacle à l’écoulement pour protéger les zones adjacentes situées dans le lit majeur.

Dans un système de gestion des crues , d’autres digues peuvent retenir l’eau en délimitant des zones tampons dans une partie du lit majeur à moindre enjeu volontairement prévue à cet effet, on parle alors de bassins, assimilables réglementairement et même techniquement à des barrages. Les zones d'expansion de crues, délimitées par des digues ne sont en revanche pas des zones où l'eau est retenue, mais bien des zones protégées, avec un niveau moindre que certaines des zones situées à l'aval

En domaine maritime, une digue ne joue pas le rôle de canalisation des flux ni de retenue mais uniquement d’obstacle aux intrusions d’eau.

Sollicitation hydraulique des digues

Une digue, selon l’environnement dans lequel elle est située peut-être :

  • en eau en permanence  ;
  • majoritairement sèche et en charge pendant les épisodes de hautes eaux ;
  • alternativement sèche et en charge (principalement pour les digues en environnement maritime ou estuarien).

Les digues de canaux sont généralement en eau en permanence, les digues de protection contre les inondations fluviales sont majoritairement sèches et en charge uniquement pendant les épisodes de crue, les digues en environnement maritime ou estuarien sont souvent alternativement sèches et en charge.

A la charge "statique" ou "moyenne" pendant un laps de temps considéré, il faut rajouter une variation rapide du niveau d'eau, due aux vagues ou au batillage, pouvant avoir une ampleur faible ou au contraire très importante suivant les environnements.


Typologie

Les différents types de digue, de par leur fonction ou de par leur mode de réalisation sont présentées sur la page suivante : typologie des digues

Références

CIRIA, Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE), United States Army Corps of Engineers (USACE), 2013. International Levee Handbook (ILH) (1350 pages)

Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE), 2015. Référentiel technique digues maritimes et fluviales (190 pages)

indiquer les liens pour télécharger http://www.ciria.org/ILH

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