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Ingénierie écologique (HU) : Différence entre versions

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pratiques, y compris empiriques, mobilisables pour la gestion de milieux et de
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Ensemble des « savoirs scientifiques et les pratiques, y compris empiriques, mobilisables pour la gestion de milieux et de ressources, la conception, la réalisation et le suivi d’aménagements ou d’équipements inspirés de, ou basés sur les mécanismes qui gouvernent les systèmes écologiques. Elle fait appel à la manipulation, le plus souvent in situ, parfois en conditions contrôlées, de populations, de communautés ou d’écosystèmes, au pilotage de dynamiques naturelles et à l’évaluation de leurs effets désirables ou indésirables. C’est une ingénierie centrée sur le vivant envisagé comme moyen ou comme objectif de l’action. » (CNRS et Cemagref, 2010).
écologique appliquée au milieu aquatique » (Chocat et al,
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* « s’appuyer sur des pratiques de gestion et/ou de conception d’aménagements basés sur, ou inspirés de, mécanismes qui gouvernent les systèmes écologiques (processus fonctionnels biotiques/abiotiques) : « Par le vivant ».
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* contribuer au maintien et/ou à la restauration du bon fonctionnement des milieux aquatiques et des services écosystémiques associés, par la prévention des pressions et des altérations potentielles et par la réduction des pressions et des altérations existantes : « Pour le vivant »  
le vivant ».
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* s’inscrire dans une politique territoriale durable, c'est-à-dire dans un projet politique qui se construit dans l’espace et dans le temps, qui intègre une gestion écologique et qui soit en équilibre avec le tissu social et ses activités ainsi qu’avec le développement socio-économique et les usages du milieu : « Objectifs concertés et vision intégrée ».
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* viser à garantir la résilience de l’écosystème de façon à atteindre les objectifs associés au projet avec de moins en moins d’interventions humaines. Pour cela, la capacité de l’écosystème à s’auto-organiser et à s’adapter aux changements à venir doit être fixée comme un objectif à part entière, ceci dès la conception du projet. En conséquence, il faudra réfléchir aux trajectoires possibles et laisser du temps à l’écosystème pour s’ajuster. Il faudra également intégrer les interventions humaines dans le temps propre de l’écosystème. Ceci ne signifie pas que l’entretien soit inutile, mais implique que la réflexion sur les opérations d’entretien et de gestion du milieu doit être partie intégrante du projet d’ingénierie : « Durabilité, pérennité et adaptabilité ».
  
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<u>Bibliographie</u> :
contribuer au maintien et/ou à la restauration du bon
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fonctionnement des milieux aquatiques et des services écosystémiques associés,
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* Rey F., Gosselin F., Doré A. (Coordinateurs) (2014) : "Ingénierie écologique : action par et/ou pour le vivant ?" Editions Quae ; 165 p. Vendu en téléchargement sur le site de Quae
par la prévention des pressions et des altérations potentielles et par la
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* Chocat B. (coordonnateur) et groupe de travail de l’ASTEE (2013) : "Ingénierie écologique appliquée aux milieux aquatiques : pourquoi ? comment ?" Téléchargeable sur le site de l’ASTEE
réduction des pressions et des altérations existantes : « Pour le
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vivant »
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<u>Pour en savoir plus</u> : http://www.graie.org/eaumelimelo/Meli-Melo/Questions/Ingenierie-ecologique/?parent=6
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Version du 23 décembre 2019 à 15:51

Traduction anglaise : Ecological engineering

Dernière mise à jour : 23/1/2019

Ensemble des « savoirs scientifiques et les pratiques, y compris empiriques, mobilisables pour la gestion de milieux et de ressources, la conception, la réalisation et le suivi d’aménagements ou d’équipements inspirés de, ou basés sur les mécanismes qui gouvernent les systèmes écologiques. Elle fait appel à la manipulation, le plus souvent in situ, parfois en conditions contrôlées, de populations, de communautés ou d’écosystèmes, au pilotage de dynamiques naturelles et à l’évaluation de leurs effets désirables ou indésirables. C’est une ingénierie centrée sur le vivant envisagé comme moyen ou comme objectif de l’action. » (CNRS et Cemagref, 2010).

Plutôt que de compléter cette définition, l’ouvrage « Ingénierie écologique appliquée au milieu aquatique » (Chocat et al, 2013), propose d’utiliser quatre critères principaux qui doivent être pris en compte pour qualifier un bon projet d’ingénierie écologique :   

  • « s’appuyer sur des pratiques de gestion et/ou de conception d’aménagements basés sur, ou inspirés de, mécanismes qui gouvernent les systèmes écologiques (processus fonctionnels biotiques/abiotiques) : « Par le vivant ».
  • contribuer au maintien et/ou à la restauration du bon fonctionnement des milieux aquatiques et des services écosystémiques associés, par la prévention des pressions et des altérations potentielles et par la réduction des pressions et des altérations existantes : « Pour le vivant »
  • s’inscrire dans une politique territoriale durable, c'est-à-dire dans un projet politique qui se construit dans l’espace et dans le temps, qui intègre une gestion écologique et qui soit en équilibre avec le tissu social et ses activités ainsi qu’avec le développement socio-économique et les usages du milieu : « Objectifs concertés et vision intégrée ».
  • viser à garantir la résilience de l’écosystème de façon à atteindre les objectifs associés au projet avec de moins en moins d’interventions humaines. Pour cela, la capacité de l’écosystème à s’auto-organiser et à s’adapter aux changements à venir doit être fixée comme un objectif à part entière, ceci dès la conception du projet. En conséquence, il faudra réfléchir aux trajectoires possibles et laisser du temps à l’écosystème pour s’ajuster. Il faudra également intégrer les interventions humaines dans le temps propre de l’écosystème. Ceci ne signifie pas que l’entretien soit inutile, mais implique que la réflexion sur les opérations d’entretien et de gestion du milieu doit être partie intégrante du projet d’ingénierie : « Durabilité, pérennité et adaptabilité ».

Bibliographie :

  • Rey F., Gosselin F., Doré A. (Coordinateurs) (2014) : "Ingénierie écologique : action par et/ou pour le vivant ?" Editions Quae ; 165 p. Vendu en téléchargement sur le site de Quae
  • Chocat B. (coordonnateur) et groupe de travail de l’ASTEE (2013) : "Ingénierie écologique appliquée aux milieux aquatiques : pourquoi ? comment ?" Téléchargeable sur le site de l’ASTEE

Pour en savoir plus : http://www.graie.org/eaumelimelo/Meli-Melo/Questions/Ingenierie-ecologique/?parent=6

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