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Arceau (HU) : Différence entre versions

De Wikhydro
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Arceau assure aujourd’hui la gestion de la cellule « transfert de connaissances » du programme « Piren-Seine », programme de recherche du CNRS sur le bassin de la Seine autour et en amont de Paris. Elle approfondit ainsi la réflexion sur ce que veut dire valorisation de la recherche, qui doit se poursuivre pour trouver les meilleurs moyens d’assurer un transfert rapide des résultats scientifiques vers des outils de gestion opérationnels, et faire comprendre à tous nos concitoyens les problématiques de la gestion de l’eau.   
 
Arceau assure aujourd’hui la gestion de la cellule « transfert de connaissances » du programme « Piren-Seine », programme de recherche du CNRS sur le bassin de la Seine autour et en amont de Paris. Elle approfondit ainsi la réflexion sur ce que veut dire valorisation de la recherche, qui doit se poursuivre pour trouver les meilleurs moyens d’assurer un transfert rapide des résultats scientifiques vers des outils de gestion opérationnels, et faire comprendre à tous nos concitoyens les problématiques de la gestion de l’eau.   
 
 
 
  
 
<u>Pour en savoir plus</u> : [http://arceau-idf.fr/ http://arceau-idf.fr/]
 
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[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
 
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Version du 2 mai 2020 à 11:54

Acronyme de : Association Recherche Collectivites locales dans le domaine de l’EAU

Dernière mise à jour : 2/5/2020

Sommaire

Une histoire qui commence dans le dernier quart du XXème siècle

La création de cette association s’inscrit dans l’histoire longue de l’émergence de l’hydrologie urbaine en France. Le Service Technique de l’Urbanisme, service central du Ministère de l’Equipement a été créé en 1976 pour apporter un support technique aux services territoriaux pour tout ce qui concerne les aspects techniques de l’urbanisme. Dans ce service, la Division des Equipements Urbains a joué un rôle très important en particulier en développant une approche nouvelle de l’assainissement. Elle a diffusé les résultats de la Commission Loriferne et a organisé la formation des cadres techniques à l’usage des nouveaux outils développés par cette dernière. Dans la continuité de cette action, elle a développé et popularisé les premiers logiciels de calcul des réseaux d’assainissement : RERAM et CERAM. Du fait de son expérience acquise, elle a lancé et suivi, pour le Secrétariat Permanent du Plan Urbain, service du Ministère chargé de la recherche, un premier programme de recherche intitulé « l’eau et la ville ». Ce programme avait pour objectif de développer des recherches, proprement dites, mais aussi des réalisations expérimentales. Il favorisait ainsi la relation entre chercheurs et opérationnels, apparue comme essentielle pour résoudre les problèmes abordés par l’assainissement des villes et l’hydrologie urbaine, en plus du dialogue entre plusieurs disciplines.

Dans ce contexte, pendant les trois ans (1984-1986) qu’a duré ce programme, des liens se sont créés entre les chercheurs et les opérationnels qui y participaient. L’idée a alors émergé à la Division des Équipements Urbains d’essayer de prolonger ces liens pour favoriser l’application des recherches en hydrologie urbaine au terrain, recherches qui étaient en plein développement, et d’assurer le suivi des expérimentations permettant d’aller plus loin.

Vous avez dit GAR

Ceci a conduit à la création des Groupes d’Action Régionale (GAR). Le concept de ces groupes était de favoriser la création de rassemblement de chercheurs et d’opérationnels en assainissement et en hydrologie urbaine au niveau régional en les faisant bénéficier d’une petite subvention du Ministère de l’Equipement pour démarrer. Une des conditions pour démarrer était l’existence d’une personnalité compétentes et motivée par une action collective dans le domaine.

Finalement, 7 GAR sont créés, qui auront des évolutions diverses. La plupart disparaitront au bout de quelques années, par essoufflement des bénévoles qui s’en occupaient. Le GAR de la Région Rhône-Alpes, qui va s’appeler le GRAIE, créé par Bernard Chocat de l’INSA de Lyon, va connaitre une grande réussite, en réussissant à fédérer beaucoup d’acteurs de l’assainissement de la Région. Le GAR de La Région Ile de France va finir par fusionner avec la section Ile de France de l’ASTEE.

Un prologue de deux ans

Dans cette dernière région, un médiateur-sécant, au sens de la thèse de Mathilde Soyer, Jean-Claude Deutsch, va reprendre le flambeau au début des années 2010. Pendant deux ans, il va réunir des responsables de services d’eau et d’assainissement, principalement de l’agglomération parisienne et des chercheurs. Ces réunions vont se tenir tous les deux ou trois mois et vont dessiner les contours d’une nouvelles association, tenant compte de la réussite du GRAIE et de l’échec des autres GAR.

Elle va se baser sur le rassemblement des trois acteurs principaux de la gestion de l’eau : les responsables politiques (et aussi les représentants des associations compétentes), les services techniques et les opérateurs, les chercheurs. Son objectif principal est la valorisation des résultats de la recherche dans le domaine de l’eau mais elle ne s’interdit pas des incursions dans des domaines connexes comme les déchets ou la pollution de l’air si cela semble nécessaire. Sa zone d’intervention géographique est l’Ile de France, mais le cycle de l’eau n’ayant pas de frontières, elle ne s’interdit pas de dépasser ces limites. De la même manière, l’agglomération parisienne étant un lieu de concentration d’université et de chercheurs, elle est amenée aussi à favoriser la coopération internationale. Enfin, la gestion de l’eau en Ile de France étant principalement assurée par les services publics, elle regroupe principalement les Collectivités Territoriales, sans exclure les opérateurs privés.

Quelques spécificités de l’association

Le 13 Mars 2013, l’association ARCEAU est créée. Elle est soutenue au départ par les Collectivité Territoriales suivantes : le Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne, les Départements de Seine Saint-Denis et du Val de Marne, la Ville de Paris, la Ville de Saint-Maur et comme opérateur, Eau de Paris. En plus des outils de gouvernance habituels pour une association, elle se dote d’un Conseil d’Orientation composé de chercheurs, d’un représentant du GRAIE, et d’élus locaux. Sa fréquence de réunion est annuelle et il doit permettre aux politiques, par le biais de discussions avec les scientifiques, d’indiquer des objectifs de développement de la recherche en fonction des besoins des Collectivités Territoriales. Le fonctionnement de l’association sera assuré par des groupes de travail dont les thématiques seront proposées par les membres de l’association, et dont l’animation sera confiée, dans la mesure du possible à un binôme chercheur-technicien.

Un bilan en 2020 plutôt positif

Le bilan que l’on peut tirer de l’activité de l’association en 2020 ne peut être que partiel, et il n’est pas étonnant de constater que tous les objectifs fixés au départ n’ont pas été atteints. Parmi les efforts encore à faire citons : l’organisation d’une bourse aux questions pour répondre aux questions techniques des opérateurs, le développement de réflexions sur l’apport des sciences sociales à la gestion urbaine de l’eau au même titre que les sciences de l’ingénieur. Sur ce dernier point, au démarrage de l’association, un groupe de travail sur la gouvernance locale de la gestion de l’eau avait été créé. Il a travaillé sur les différentes manières de faire participer la population à cette gouvernance. Après un colloque de synthèse des résultats obtenus, le travail du groupe s’est arrêter et n’a jamais pu être remis en route, la volonté des élus, issus des élections locales de 2014, ne permettant pas de continuer sur ce sujet.

Un autre objectif qui n’a pas été complètement atteint est celui de la participation des élus au même niveau que les autres acteurs de l’association. Les réunions du Conseil d’orientation qui se sont tenus régulièrement jusqu’en 2018, ont réuni au maximum un ou deux politiques en personne. La montée du discours public sur la nécessité des contacts entre politiques et scientifiques devrait permettre de développer plus facilement cet aspect de l’association. Les réflexions des groupes de travail ont conduit à un certain nombre de productions. Des colloques ont été organisés sur le problème des micropolluants, les rivières de l’Ile de France entre qualité et usages, la séparation à la source des eaux usées domestiques, plastiques et environnement, …Parallèlement à ces événements, des documents illustrant la valorisation des résultats de la recherche ont été édités.

Sur le plan international, l’association a organisé à l’Unesco, une conférence internationale en décembre 2015, parallèlement à la COP21 de Paris, sur « Eau, Mégapoles et Changements globaux ». Plus de 400 personnes ont assisté à cette conférence qui a aussi donné lieu au lancement d’une initiative pour la création d’une alliance mondiale des Mégapoles dans le domaine de l’eau et du changement climatique. Cette dernière sera probablement portée sur les fonts baptismaux lors de la deuxième conférence internationale co-organisée par l’Unesco et Arceau en décembre 2020. Elle sera basée sur le regroupement de Mégapoles au niveau régional (au sens de l’ONU), organisée sur le même trio d’acteurs que l’association.

Arceau assure aujourd’hui la gestion de la cellule « transfert de connaissances » du programme « Piren-Seine », programme de recherche du CNRS sur le bassin de la Seine autour et en amont de Paris. Elle approfondit ainsi la réflexion sur ce que veut dire valorisation de la recherche, qui doit se poursuivre pour trouver les meilleurs moyens d’assurer un transfert rapide des résultats scientifiques vers des outils de gestion opérationnels, et faire comprendre à tous nos concitoyens les problématiques de la gestion de l’eau.

Pour en savoir plus : http://arceau-idf.fr/

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