Wikibardig:Les déversoirs de protection des systèmes de digues : Différence entre versions
(→Les déversoirs de protection des systèmes de digues) |
(→Références) |
||
(9 révisions intermédiaires par 3 utilisateurs sont masquées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
__TOC__ | __TOC__ | ||
==Les déversoirs de protection des systèmes de digues== | ==Les déversoirs de protection des systèmes de digues== | ||
− | Afin d'être résilient en cas de dépassement de son niveau de protection, pour éviter les brèches par érosion par surverse, un [[ | + | Afin d'être résilient en cas de dépassement de son niveau de protection, pour éviter les brèches par érosion par surverse, un [[WikiBarDig:Les systèmes de protection contre les inondations (ou système d'endiguement)|système de protection contre les inondations]] fluviales se doit en principe d'être muni d'un système de gestion des surverses comme par exemple un ou plusieurs déversoirs de sécurité [Degoutte, 2012, p.23]. Généralement ce ou ces déversoirs devront être intégrés au système d'endiguement, mais ils peuvent éventuellement être situés à proximité, sur d'autres systèmes voisins, sous réserve que l'effet de baisse du niveau du cours d'eau soit suffisant pour empêcher toute surverse sur le système initial. |
Sur le Val d'Orléans (voir ci-dessous la carte des niveaux de protection et de surverse), des évolutions morphologiques ont eu lieu depuis la construction du système au milieu du XIXe siècle ; des déversements pourraient donc avoir lieu sur des secteurs non prévus à cet effet AVANT que le déversoir de Jargeau ne commence à débiter. L'Étude de Dangers récente qui a permis de prendre conscience de ces limites comme des niveaux de sûreté des digues sert désormais de base à des réflexions pour pallier ces défauts. | Sur le Val d'Orléans (voir ci-dessous la carte des niveaux de protection et de surverse), des évolutions morphologiques ont eu lieu depuis la construction du système au milieu du XIXe siècle ; des déversements pourraient donc avoir lieu sur des secteurs non prévus à cet effet AVANT que le déversoir de Jargeau ne commence à débiter. L'Étude de Dangers récente qui a permis de prendre conscience de ces limites comme des niveaux de sûreté des digues sert désormais de base à des réflexions pour pallier ces défauts. | ||
− | [[File:image6-systeme de protection.jpg| | + | [[File:image6-systeme de protection.jpg|500px|link=]] |
+ | |||
''Le système de protection du Val d'Orléans et ses différents niveaux de surverse'' | ''Le système de protection du Val d'Orléans et ses différents niveaux de surverse'' | ||
Dans le cas de la protection contre la mer, l'effet de diminution de charge est illusoire, néanmoins on trouvera souvent des ouvrages résistant globalement à la surverse. Par exemple, à Saint-Jean-de-Luz, l'ensemble de la digue protégeant le centre ville contre les inondations d'origine maritime, localement appelé "seuil de garantie" , est construite comme un seuil de déversoir typique, forme et matériaux, et permet donc de résister aux surverses et passages de mer. | Dans le cas de la protection contre la mer, l'effet de diminution de charge est illusoire, néanmoins on trouvera souvent des ouvrages résistant globalement à la surverse. Par exemple, à Saint-Jean-de-Luz, l'ensemble de la digue protégeant le centre ville contre les inondations d'origine maritime, localement appelé "seuil de garantie" , est construite comme un seuil de déversoir typique, forme et matériaux, et permet donc de résister aux surverses et passages de mer. | ||
− | [[File:image7-systeme de protection.jpg|400px]] | + | [[File:image7-systeme de protection.jpg|400px|link=]] |
+ | |||
''Le "seuil de garantie" de Saint-Jean-de-Luz (photo R. Tourment)'' | ''Le "seuil de garantie" de Saint-Jean-de-Luz (photo R. Tourment)'' | ||
− | == | + | ==Références== |
+ | |||
+ | Degoutte G. (coordonnateur), 2012. Les déversoirs sur digues fluviales. Editions Quae, 184 pages. | ||
+ | |||
+ | Tourment R., Degoutte G., Patouillard, S. - 2015. Digues, canaux de dérivation ou zones d'expansion de crues ?. Géologues, n° 184, p. 20-26 | ||
+ | |||
+ | |||
+ | Pour plus d'information sur l'auteur : [https://recover.paca.hub.inrae.fr/qui-sommes-nous/nos-equipes/g2dr INRAE - UMR RECOVER - Equipe G2DR] | ||
− | + | {{Auteur|NomAuteur=INRAE - UMR RECOVER - Equipe G2DR}} |
Version actuelle en date du 4 octobre 2024 à 11:37
Sommaire |
[modifier] Les déversoirs de protection des systèmes de digues
Afin d'être résilient en cas de dépassement de son niveau de protection, pour éviter les brèches par érosion par surverse, un système de protection contre les inondations fluviales se doit en principe d'être muni d'un système de gestion des surverses comme par exemple un ou plusieurs déversoirs de sécurité [Degoutte, 2012, p.23]. Généralement ce ou ces déversoirs devront être intégrés au système d'endiguement, mais ils peuvent éventuellement être situés à proximité, sur d'autres systèmes voisins, sous réserve que l'effet de baisse du niveau du cours d'eau soit suffisant pour empêcher toute surverse sur le système initial.
Sur le Val d'Orléans (voir ci-dessous la carte des niveaux de protection et de surverse), des évolutions morphologiques ont eu lieu depuis la construction du système au milieu du XIXe siècle ; des déversements pourraient donc avoir lieu sur des secteurs non prévus à cet effet AVANT que le déversoir de Jargeau ne commence à débiter. L'Étude de Dangers récente qui a permis de prendre conscience de ces limites comme des niveaux de sûreté des digues sert désormais de base à des réflexions pour pallier ces défauts.
Le système de protection du Val d'Orléans et ses différents niveaux de surverse
Dans le cas de la protection contre la mer, l'effet de diminution de charge est illusoire, néanmoins on trouvera souvent des ouvrages résistant globalement à la surverse. Par exemple, à Saint-Jean-de-Luz, l'ensemble de la digue protégeant le centre ville contre les inondations d'origine maritime, localement appelé "seuil de garantie" , est construite comme un seuil de déversoir typique, forme et matériaux, et permet donc de résister aux surverses et passages de mer.
Le "seuil de garantie" de Saint-Jean-de-Luz (photo R. Tourment)
[modifier] Références
Degoutte G. (coordonnateur), 2012. Les déversoirs sur digues fluviales. Editions Quae, 184 pages.
Tourment R., Degoutte G., Patouillard, S. - 2015. Digues, canaux de dérivation ou zones d'expansion de crues ?. Géologues, n° 184, p. 20-26
Pour plus d'information sur l'auteur : INRAE - UMR RECOVER - Equipe G2DR
Note : d'autres personnes peuvent avoir contribué au contenu de cet article, [Consultez l'historique]. |