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Lame d'eau (HU) : Différence entre versions

De Wikhydro
 
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''<u>Traduction anglaise</u> : Depth of rainfall''
 
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Hauteur moyenne de pluie précipitée sur une surface donnée pendant une durée donnée. La lame d’eau L(t) peut se calculer en intégrant les intensités en chaque point de la surface :
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<u>Dernière mise à jour</u> : 17/02/2025
  
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Hauteur moyenne de pluie précipitée sur une surface donnée pendant une durée donnée ou pour un [[Evénement pluvieux (HU)|événement pluvieux]] donné.
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La lame d’eau <math>L(t)</math> peut se calculer en intégrant les [[Intensité de pluie (HU)|intensités]] en chaque point de la surface :
  
  
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* i : intensité (mm/h) ;
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* <math>i</math> : intensité de pluie ;
* x et y : coordonnées d'espace ;
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* <math>x</math> et <math>y</math> : coordonnées d'espace ;
* t : temps.
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* <math>t</math> : temps.
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L'un des problèmes les plus difficiles posés aux hydrologues consiste à calculer la lame d’eau connaissant l’intensité en un ou plusieurs points du bassin versant, soit pour un événement particulier, soit pour une période de retour donnée. La résolution de ce problème passe par le choix d’un modèle de [[Répartition spatiale des précipitations (HU)|répartition spatiale de la précipitation]]. La plupart des modèles courants nécessitent des hypothèses fortes de continuité et d’homogénéité des pluies qui ne sont que très rarement vérifiées (voir ''figure 1'').
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L'utilisation des images radar apporte une information complémentaire extrêmement utile pour la reconstitution d’événements particuliers, en permettant de construire une image beaucoup plus précise de la distribution spatio-temporelle de la pluie (''figure 1'').
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Un des problèmes les plus difficiles posés aux hydrologues consiste à calculer la lame d’eau connaissant l’intensité en un ou plusieurs points du bassin versant, soit pour un événement particulier, soit pour une période de retour donnée. La résolution de ce problème passe par le choix d’un modèle de répartition spatiale de la précipitation. La plupart des modèles courants nécessitent des hypothèses fortes de continuité et d’homogénéité des pluies qui ne sont que très rarement vérifiées. La radar-météorologie apporte une information très utile pour la reconstitution d’événements particuliers, en permettant de construire une image relativement précise de la distribution spatio-temporelle de la pluie.
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[[File:Diapositive5.JPG|800px|center|thumb|<center>''<u>Figure 1</u> : Sur cette image radar météorologique fournie par le service Panthère de Météo-France on distingue clairement les différentes cellules pluvieuses actives au dessus de Marseille (en rouge), ce qui facilite le calcul des lames d'eau sur les différents bassins versants ; crédit Serram/Suez.''</center>]]
  
<u>Voir</u> : [[Répartition spatio-temporelle des précipitations (HU)|Répartition spatio-temporelle des précipitations]], [[Intensité de pluie (HU)|Intensité (de pluie)]], [[Abattement spatial (HU)|Abattement spatial]].
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<u>Voir</u> : [[Répartition spatio-temporelle des précipitations (HU)|Répartition spatio-temporelle des précipitations]], [[Abattement spatial (HU)|Abattement spatial]].
  
 
[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
 
[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
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[[Catégorie:Pluviométrie,_techniques_de_mesures_de_la_pluie_(HU)]]

Version actuelle en date du 17 février 2025 à 11:53

Traduction anglaise : Depth of rainfall

Dernière mise à jour : 17/02/2025

Hauteur moyenne de pluie précipitée sur une surface donnée pendant une durée donnée ou pour un événement pluvieux donné.

La lame d’eau $ L(t) $ peut se calculer en intégrant les intensités en chaque point de la surface :


$ L(t) = \iiint{i(x,y,t).dx.dy.dt} $


Avec :

  • $ i $ : intensité de pluie ;
  • $ x $ et $ y $ : coordonnées d'espace ;
  • $ t $ : temps.

L'un des problèmes les plus difficiles posés aux hydrologues consiste à calculer la lame d’eau connaissant l’intensité en un ou plusieurs points du bassin versant, soit pour un événement particulier, soit pour une période de retour donnée. La résolution de ce problème passe par le choix d’un modèle de répartition spatiale de la précipitation. La plupart des modèles courants nécessitent des hypothèses fortes de continuité et d’homogénéité des pluies qui ne sont que très rarement vérifiées (voir figure 1).

L'utilisation des images radar apporte une information complémentaire extrêmement utile pour la reconstitution d’événements particuliers, en permettant de construire une image beaucoup plus précise de la distribution spatio-temporelle de la pluie (figure 1).


Figure 1 : Sur cette image radar météorologique fournie par le service Panthère de Météo-France on distingue clairement les différentes cellules pluvieuses actives au dessus de Marseille (en rouge), ce qui facilite le calcul des lames d'eau sur les différents bassins versants ; crédit Serram/Suez.

Voir : Répartition spatio-temporelle des précipitations, Abattement spatial.

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