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Conductivité (HU) : Différence entre versions
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Pour évaluer correctement la charge polluante qui transite en un point, il apparaît de plus en plus nécessaire de compléter les mesures par échantillonnage (prélèvements ponctuels dans le temps) par des mesures en continu, plus économiques et capables de repérer des variations très rapides de la concentration. | Pour évaluer correctement la charge polluante qui transite en un point, il apparaît de plus en plus nécessaire de compléter les mesures par échantillonnage (prélèvements ponctuels dans le temps) par des mesures en continu, plus économiques et capables de repérer des variations très rapides de la concentration. | ||
Les sels minéraux sont dans l'ensemble de très bons conducteurs de l'électricité ; de ce fait la conductivité d'un effluent fournit une indication assez précise sur la concentration totale en sels dissous (mais sans permettre de distinguer les espèces chimiques présentes). | Les sels minéraux sont dans l'ensemble de très bons conducteurs de l'électricité ; de ce fait la conductivité d'un effluent fournit une indication assez précise sur la concentration totale en sels dissous (mais sans permettre de distinguer les espèces chimiques présentes). | ||
| + | La conductivité variant avec la température, elle est mesurée par électrométrie à la température constante de 20 °C. L'unité le plus souvent utilisée est le micro-siemens par centimètre (µS /cm) | ||
| − | En revanche, les [[Matière organique / MO (HU)|matières organiques]] et [[Colloïde (HU)|colloïdales]] ne présentent qu'une faible conductivité et cette technologie ne peut pas être utilisée pour évaluer leur concentration. | + | En revanche, tous les polluants ne modifient pas de façon sensible la valeur de la conductivité de l'écoulement (par exemple les [[Matière organique / MO (HU)|matières organiques]] et [[Colloïde (HU)|colloïdales]] ne présentent qu'une faible conductivité) et cette technologie ne peut pas être utilisée pour évaluer leur concentration. |
| − | + | Les mesures en continu doivent donc mobiliser différents types de capteurs capables d'évaluer des paramètres multiples (conductivité, [[PH (HU)|pH]], [[Turbidimètre (HU)|turbidité]], température, etc.) associés à des méthodes adaptées de traitement des données (Dorval, 2011). | |
| − | + | <u>Bibliographie</u> : | |
| + | * Dorval, F. (2011) : Mise au point de techniques de traitement de données en continu pour l’identification des composantes de débit à l’exutoire des bassins versants urbains : étude de cas des bassins versants Django Rheinhardt et Ecully ; thèse INSA Lyon ; disponible sur https://theses.fr/2011ISAL0058. | ||
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Version actuelle en date du 13 avril 2025 à 11:55
Traduction anglaise : Conductivity
Dernière mise à jour : 13/04/2025
Ce mot est utilisé dans différents domaines ; il peut ainsi caractériser :
- la capacité d'un corps à diffuser la chaleur (conductivité thermique) ;
- la capacité d'un milieu à conduire l'électricité (conductivité électrique) ;
- la capacité d'un milieu poreux à laisser passer un fluide sous l'effet d'un gradient de pression (ce sens est traité à part, voir conductivité hydraulique).
[modifier] Intérêt et limites de la mesure de la conductivité électrique comme indicateur de pollution
Pour évaluer correctement la charge polluante qui transite en un point, il apparaît de plus en plus nécessaire de compléter les mesures par échantillonnage (prélèvements ponctuels dans le temps) par des mesures en continu, plus économiques et capables de repérer des variations très rapides de la concentration.
Les sels minéraux sont dans l'ensemble de très bons conducteurs de l'électricité ; de ce fait la conductivité d'un effluent fournit une indication assez précise sur la concentration totale en sels dissous (mais sans permettre de distinguer les espèces chimiques présentes). La conductivité variant avec la température, elle est mesurée par électrométrie à la température constante de 20 °C. L'unité le plus souvent utilisée est le micro-siemens par centimètre (µS /cm)
En revanche, tous les polluants ne modifient pas de façon sensible la valeur de la conductivité de l'écoulement (par exemple les matières organiques et colloïdales ne présentent qu'une faible conductivité) et cette technologie ne peut pas être utilisée pour évaluer leur concentration.
Les mesures en continu doivent donc mobiliser différents types de capteurs capables d'évaluer des paramètres multiples (conductivité, pH, turbidité, température, etc.) associés à des méthodes adaptées de traitement des données (Dorval, 2011).
Bibliographie :
- Dorval, F. (2011) : Mise au point de techniques de traitement de données en continu pour l’identification des composantes de débit à l’exutoire des bassins versants urbains : étude de cas des bassins versants Django Rheinhardt et Ecully ; thèse INSA Lyon ; disponible sur https://theses.fr/2011ISAL0058.
