Précipitation (HU) : Différence entre versions
(6 révisions intermédiaires par un utilisateur sont masquées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
''<u>Traduction anglaise</u> : Precipitation'' | ''<u>Traduction anglaise</u> : Precipitation'' | ||
− | + | <u>Dernière mise à jour</u> : 18/04/2025 | |
− | Pour les chimistes il s’agit de la formation d’une forme dispersée hétérogène dans une phase majoritaire (par exemple la formation de cristaux solides de sel dans un liquide). | + | Ce mot est utilisé dans différents sens en hydrologie et dans des domaines connexes : |
+ | * Pour les chimistes il s’agit de la formation d’une forme dispersée hétérogène dans une phase majoritaire (par exemple la formation de cristaux solides de sel dans un liquide) ; | ||
+ | * Le plus souvent, il s’agit d’une chute d’eau ou de particules provenant de l’atmosphère (précipitation atmosphérique), c'est ce deuxième aspect qui est développé dans cet article. | ||
− | + | ==Différents types de précipitations atmosphériques== | |
− | * les précipitations sèches (''dry precipitation'', ''dry allout'') : retombées de poussières pendant les périodes de temps sec. Les précipitations sèches ( | + | On distingue deux types de précipitations atmosphériques que l'on peut mesurer de façon conjointe (''figure 1'') : |
− | * les précipitations humides (''wet precipitation''), | + | * <u>les précipitations sèches</u> (''dry precipitation'', ''dry allout'') : il s'agit de retombées de poussières pendant les périodes de temps sec. Les précipitations sèches (voir [[Dépôts de temps sec (HU)|dépôts de temps sec]]) sont responsables de dépôts polluants sur les bassins versants urbains et ruraux pendant les périodes de temps sec et donc d'une partie parfois importante de la [[Rejet urbain de temps de pluie / RUTP (HU)|pollution des rejets urbains de temps de pluie]]. |
+ | * <u>les précipitations humides</u> (''wet precipitation''), pour lesquelles existe un vocabulaire très varié et souvent imagé : l'abat, l'abattée, l'averse, la bruine, le brouillard, la brouillasse, la cataracte, le crachin, le déluge, la drache, la giboulée, la goutte, le grain, la grêle, le grésil, la lavasse, la neige, la nielle, l'ondée, l'orage, la pluie, le poudrin, la rincée, la saucée, la renapée, etc. | ||
− | + | <u>Nota</u> : Pour le reste, Pierre Dac a apporté une réflexion définitive sur la question : « ''Quand à la Saint-Médard, il tombe de la pluie, de la grêle, des hallebardes et de la suie, on est tranquille pour quarante jours plus tard, parce que, à part tout ça, qu'est-ce que vous voulez qu'il tombe ? Oui, je sais, mais enfin, c'est plutôt rare... ''». | |
+ | |||
+ | |||
+ | [[File:othu_pluvio.jpg|400px|center|thumb|<center>''<u>Figure 1</u> : Dispositif destiné à mesurer la quantité de polluants contenus dans les précipitations sèches (casier ouvert) et les précipitations humides (casier fermé) ; l'ouverture/fermeture des casiers est commandée par le pluviomètre ; crédit photo [http://graie.org/othu/index.htm OTHU].''</center>]] | ||
+ | |||
+ | Dans la plupart des grandes villes de France métropolitaine, l'essentiel des précipitations humides est sous forme de pluie. | ||
[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]] | [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]] | ||
+ | [[Catégorie:Processus_pluvieux_(HU)]] | ||
+ | [[Catégorie:Généralités_pollution_des_rejets_urbains_de_temps_de_pluie_(HU)]] |
Version actuelle en date du 18 avril 2025 à 10:55
Traduction anglaise : Precipitation
Dernière mise à jour : 18/04/2025
Ce mot est utilisé dans différents sens en hydrologie et dans des domaines connexes :
- Pour les chimistes il s’agit de la formation d’une forme dispersée hétérogène dans une phase majoritaire (par exemple la formation de cristaux solides de sel dans un liquide) ;
- Le plus souvent, il s’agit d’une chute d’eau ou de particules provenant de l’atmosphère (précipitation atmosphérique), c'est ce deuxième aspect qui est développé dans cet article.
[modifier] Différents types de précipitations atmosphériques
On distingue deux types de précipitations atmosphériques que l'on peut mesurer de façon conjointe (figure 1) :
- les précipitations sèches (dry precipitation, dry allout) : il s'agit de retombées de poussières pendant les périodes de temps sec. Les précipitations sèches (voir dépôts de temps sec) sont responsables de dépôts polluants sur les bassins versants urbains et ruraux pendant les périodes de temps sec et donc d'une partie parfois importante de la pollution des rejets urbains de temps de pluie.
- les précipitations humides (wet precipitation), pour lesquelles existe un vocabulaire très varié et souvent imagé : l'abat, l'abattée, l'averse, la bruine, le brouillard, la brouillasse, la cataracte, le crachin, le déluge, la drache, la giboulée, la goutte, le grain, la grêle, le grésil, la lavasse, la neige, la nielle, l'ondée, l'orage, la pluie, le poudrin, la rincée, la saucée, la renapée, etc.
Nota : Pour le reste, Pierre Dac a apporté une réflexion définitive sur la question : « Quand à la Saint-Médard, il tombe de la pluie, de la grêle, des hallebardes et de la suie, on est tranquille pour quarante jours plus tard, parce que, à part tout ça, qu'est-ce que vous voulez qu'il tombe ? Oui, je sais, mais enfin, c'est plutôt rare... ».

Dans la plupart des grandes villes de France métropolitaine, l'essentiel des précipitations humides est sous forme de pluie.