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Interception par la végétation (HU) : Différence entre versions

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''<u>Traduction anglaise</u> : Interception by vegetation''
 
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[[Perte au ruissellement (HU)|Perte au ruissellement]] due au rôle de la végétation lors des précipitations.  
 
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==Phénomène physique==
 
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Les feuilles interceptent une certaine quantité d'eau de pluie dont une partie arrive jusqu'au sol de façon retardée et dont une autre partie reste stockée avant d'être ultérieurement renvoyée à l'atmosphère par [[Evaporation (HU)|évaporation]] et/ou par [[Evapotranspiration (HU)|évapotranspiration]]. L'interception par la végétation est un phénomène complexe où interviennent de très nombreux facteurs (type de couverture végétale, conditions climatiques antérieures, saison, etc.).  
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Les feuilles interceptent une certaine quantité d'eau de pluie dont une partie arrive jusqu'au sol de façon retardée et dont une autre partie reste stockée avant d'être ultérieurement renvoyée à l'atmosphère par [[Evaporation (HU)|évaporation]], ou plus généralement, par [[Evapotranspiration (HU)|évapotranspiration]] après la fin de la pluie (''figure 1'').  
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L'interception par la végétation est un phénomène complexe où interviennent de très nombreux facteurs (type de couverture végétale, conditions climatiques antérieures, saison, vent, etc.).  
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==Modélisation==
 
==Modélisation==
  
Les quantités d'eau retenues s'expriment généralement en lame d'eau (unité usuelle le millimètre). Elles peuvent être relativement importantes (entre <math>0{,}2</math> et <math>1{,}5\ mm</math> de pluie). En zone urbaine on considère généralement que ce sont essentiellement, dans la plupart des cas, les zones imperméables peu recouvertes par la végétation qui contribuent à générer les débits de pointe.
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Les quantités d'eau retenues s'expriment généralement en lame d'eau (unité usuelle le millimètre). Leur importance dépend de la saison et de la végétation présente (nature, taille, densité, etc.).  
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En zone urbaine on a longtemps considéré que, dans la plupart des cas, c'étaient les zones imperméables peu recouvertes par la végétation qui contribuaient le plus à générer les débits de pointe et donc que la question de l'interception par la végétation n'avait que peu d'intérêt, d'autant que les quantités éventuellement retenues (quelques mm) étaient faibles pour les pluies susceptibles de provoquer des désordres.
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L'utilisation de plus en plus fréquente de [[Solution alternative (HU)|solutions alternatives]], souvent végétalisées, de gestion des eaux pluviales, associée à un intérêt plus grand porté au comportement des ouvrages pour les pluies faibles à moyennes, va probablement nécessiter de mieux maîtriser et modéliser ce phénomène.
  
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[[Catégorie:Transformation_pluie-débit_(HU)]]
 
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Version actuelle en date du 22 avril 2025 à 14:47

Traduction anglaise : Interception by vegetation

Dernière mise à jour : 22/04/2025

Perte au ruissellement due au rôle de la végétation lors des précipitations.

[modifier] Phénomène physique

Les feuilles interceptent une certaine quantité d'eau de pluie dont une partie arrive jusqu'au sol de façon retardée et dont une autre partie reste stockée avant d'être ultérieurement renvoyée à l'atmosphère par évaporation, ou plus généralement, par évapotranspiration après la fin de la pluie (figure 1).

L'interception par la végétation est un phénomène complexe où interviennent de très nombreux facteurs (type de couverture végétale, conditions climatiques antérieures, saison, vent, etc.).


Figure 1 : L'interception par la végétation, même arbustive, peut être importante en été ; crédit photo : Bernard Chocat.

[modifier] Modélisation

Les quantités d'eau retenues s'expriment généralement en lame d'eau (unité usuelle le millimètre). Leur importance dépend de la saison et de la végétation présente (nature, taille, densité, etc.).

En zone urbaine on a longtemps considéré que, dans la plupart des cas, c'étaient les zones imperméables peu recouvertes par la végétation qui contribuaient le plus à générer les débits de pointe et donc que la question de l'interception par la végétation n'avait que peu d'intérêt, d'autant que les quantités éventuellement retenues (quelques mm) étaient faibles pour les pluies susceptibles de provoquer des désordres.

L'utilisation de plus en plus fréquente de solutions alternatives, souvent végétalisées, de gestion des eaux pluviales, associée à un intérêt plus grand porté au comportement des ouvrages pour les pluies faibles à moyennes, va probablement nécessiter de mieux maîtriser et modéliser ce phénomène.

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