S'abonner à un flux RSS
 

Modèle:Portail:Wikibardig/Image du mois : Différence entre versions

De Wikhydro
 
(202 révisions intermédiaires par 2 utilisateurs sont masquées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 +
'''<span style="color: #0048BA"> <big> <big>Projet DIBIM</big> </big> '''</span>
  
{|
 
|-
 
! colspan="2"| '''Gestion patrimoniale des infrastructures, savoirs et savoir-faire »'''
 
  
'''Thèse : Modélisation numérique du mécanisme de liquéfaction des sols – application aux ouvrages hydrauliques'''
+
Le '''projet ANR DIBIM (2025-2028)''' vise à développer une '''approche collaborative pour la gestion des digues interconnectées aux infrastructures urbaines (routes, réseau d’eau et d’assainissement) et à la végétation'''.  
|-
+
| [[File:Image Globale These GV.png|400px|link=]]||
+
  
 +
Il s’inscrit dans un contexte de réduction des budgets des collectivités, de vieillissement des infrastructures et d’approches de gestion en silos avec une faible prise en compte des interactions physiques ou fonctionnelles entre les infrastructures.
  
Les matériaux granulaires présentent un large spectre de propriétés mécaniques. Développer des modèles constitutifs permettant d'intégrer ces caractéristiques dans le cadre de simulations à l'échelle de l'ouvrage demeure un réel challenge scientifique. A cet égard, les approches multi-échelles constituent aujourd'hui une voie très prometteuse. Elles permettent de faire émerger des propriétés macroscopiques à partir de modèles micromécaniques calibrés à l'échelle microscopique.
+
La mise en œuvre de stratégies de gestion collaborative dépend en grande partie de la capacité à traiter ces interconnexions, en termes physiques et informationnels. L’approche engagée dans DIBIM s’appuie sur la structuration, la centralisation et le partage des données entre gestionnaires et repose sur l’approche '''BIM''' (Building Information Modeling).
  
Parmi les modèles multi-échelles, le modèle H  marque une avancée majeure pour la prise en compte des effets de la microstructure dans le comportement des matériaux granulaires. La structure du matériau granulaire est décrite par une distribution d'hexagones orientés dans l'espace. A partir d'opérations d'homogénéisation, les contraintes et les déformations incrémentales sont reliées à l'échelle de la distribution, donnant lieu à un modèle de comportement qui a la capacité à reproduire propriétés mécaniques essentielles des matériaux granulaires.
+
Plus précisément, les attendus du projet sont :
  
Nous étudions dans un premier temps les propriétés mécaniques de l'assemblage hexagonal de grains, élément de base du modèle H, afin d'identifier les conditions menant à sa déstabilisation. Nous réalisons dans un deuxième temps une étude de sensibilité du modèle constitutif vis-à-vis des paramètres micro-mécaniques et microstructurels. Enfin, nous démontrons les capacités opérationnelles du modèle à partir d'essais triaxiaux non drainés réalisés sur un sable lâche liquéfiable.
+
*La formalisation, selon une approche systémique, d’indicateurs techniques et économiques de suivi et de diagnostic des digues seront formalisés ;
 +
*La proposition de processus d’échanges collaboratifs efficients sur la base du recueil des besoins des gestionnaires et de l’analyse des processus actuels ;
 +
*La structuration des données, provenant des axes précédents, en vue de leur modélisation graphique, leur centralisation et leur partage.  
  
Dans un troisième temps, le modèle H est implémenté en tant que loi constitutive dans un code de calcul aux différences finies. Des simulations d'essais biaxiaux non homogènes sont conduites afin d'explorer les capacités du modèle à reproduire les différents modes de rupture observés en laboratoire. L'utilisation du modèle H pour modéliser des essais biaxiaux drainés et non drainés met clairement en évidence l'influence de la microstructure sur la réponse mécanique des matériaux granulaires. Enfin, le modèle H est utilisé dans le cadre d'une simulation hydro-mécanique couplée à l'échelle de l'ouvrage pour modéliser le chargement d'une fondation superficielle et la rupture d'une digue soumise à une crue.
+
'''L’objectif final est de planifier et de gérer les coûts de travaux de maintenance.
 +
'''
  
|}
+
Les partenaires du projet sont ''' [http://www.institutpascal.uca.fr/index.php/fr/ l'Institut Pascal (porteur du projet)], [https://recover.paca.hub.inrae.fr/ l’UMR RECOVER (INRAE, AMU)], [https://laburba.univ-gustave-eiffel.fr/ le LAB’URBA], [http://www.lapsco.fr/ le LAPSCO], [https://sage.unistra.fr/ l’UMR SAGE] et [https://irme.ca/ l’IRME/Québec]'''.
Thèse de Guillaume Veylon soutenue le 16 mai 2017.
+
  
Document prochainement téléchargeable librement.
+
L’équipe projet regroupe des compétences dans sur différents champs : expertise technique et économique des infrastructures, analyse systémique, évaluation des performances, écologie, gouvernance et analyse des pratiques, recueil des besoins, gestion des coûts et structuration, modélisation et gestion des données.  
  
Contact : [http://www.irstea.fr/la-recherche/unites-de-recherche/recover/geomecanique-genie-civil Irstea - UR RECOVER - Equipe G2DR]
+
Elle s’appuie sur des collectivités territoriales ([https://www.valdemarne.fr/ CD94], [https://www.eptb-loire.fr/ EP Loire],[https://www.sdea.fr/index.php/fr/ SDEA Alsace-Moselle], [https://www.symadrem.fr/ SYMADREM] notamment) et une association professionnelle [https://www.france-digues.fr/ France Digues] pour le recueil des besoins et l’expérimentation de l’approche proposée.
 +
 
 +
[[File:dibim.png|350px|link=]]
 +
 
 +
 
 +
'''Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter <big>corinne.curt@inrae.fr ou aurelie.talon@uca.fr</big>'''

Version actuelle en date du 2 juin 2025 à 14:01

Projet DIBIM


Le projet ANR DIBIM (2025-2028) vise à développer une approche collaborative pour la gestion des digues interconnectées aux infrastructures urbaines (routes, réseau d’eau et d’assainissement) et à la végétation.

Il s’inscrit dans un contexte de réduction des budgets des collectivités, de vieillissement des infrastructures et d’approches de gestion en silos avec une faible prise en compte des interactions physiques ou fonctionnelles entre les infrastructures.

La mise en œuvre de stratégies de gestion collaborative dépend en grande partie de la capacité à traiter ces interconnexions, en termes physiques et informationnels. L’approche engagée dans DIBIM s’appuie sur la structuration, la centralisation et le partage des données entre gestionnaires et repose sur l’approche BIM (Building Information Modeling).

Plus précisément, les attendus du projet sont :

  • La formalisation, selon une approche systémique, d’indicateurs techniques et économiques de suivi et de diagnostic des digues seront formalisés ;
  • La proposition de processus d’échanges collaboratifs efficients sur la base du recueil des besoins des gestionnaires et de l’analyse des processus actuels ;
  • La structuration des données, provenant des axes précédents, en vue de leur modélisation graphique, leur centralisation et leur partage.

L’objectif final est de planifier et de gérer les coûts de travaux de maintenance.

Les partenaires du projet sont l'Institut Pascal (porteur du projet), l’UMR RECOVER (INRAE, AMU), le LAB’URBA, le LAPSCO, l’UMR SAGE et l’IRME/Québec.

L’équipe projet regroupe des compétences dans sur différents champs : expertise technique et économique des infrastructures, analyse systémique, évaluation des performances, écologie, gouvernance et analyse des pratiques, recueil des besoins, gestion des coûts et structuration, modélisation et gestion des données.

Elle s’appuie sur des collectivités territoriales (CD94, EP Loire,SDEA Alsace-Moselle, SYMADREM notamment) et une association professionnelle France Digues pour le recueil des besoins et l’expérimentation de l’approche proposée.

Dibim.png


Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter corinne.curt@inrae.fr ou aurelie.talon@uca.fr

Outils personnels