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(Érosion de la surface du sol: loi locale et influence des propriétés du sol et des écoulements sur la résistance à l'érosion des ouvrages hydrauliques)
 
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'''<span style="color: #0048BA"> <big> <big>Projet DIBIM</big> </big> '''</span>
  
  
== ''' Érosion de la surface du sol: loi locale et influence des propriétés du sol et des écoulements sur la résistance à l'érosion des ouvrages hydrauliques'''==
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Le '''projet ANR DIBIM (2025-2028)''' vise à développer une '''approche collaborative pour la gestion des digues interconnectées aux infrastructures urbaines (routes, réseau d’eau et d’assainissement) et à la végétation'''.
  
Thèse par Shadi Youssef (INRAE) (shadi.youssef@inrae.fr)
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Il s’inscrit dans un contexte de réduction des budgets des collectivités, de vieillissement des infrastructures et d’approches de gestion en silos avec une faible prise en compte des interactions physiques ou fonctionnelles entre les infrastructures.
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'''Mots clés : Erosion interne, étude expérimentale, Hole Erosion Test, erosion function apparatus, sols cohésifs, paramètres du sol.'''
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'''Résumé :'''
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La mise en œuvre de stratégies de gestion collaborative dépend en grande partie de la capacité à traiter ces interconnexions, en termes physiques et informationnels. L’approche engagée dans DIBIM s’appuie sur la structuration, la centralisation et le partage des données entre gestionnaires et repose sur l’approche '''BIM''' (Building Information Modeling).
  
L'érosion interne est la cause principale de défaillance des structures hydrauliques en terre comme les digues et les barrages en remblai, liée aux écoulements d’infiltration qui détachent et transportent des particules de sol à travers le remblai ou sa fondation. La vulnérabilité à l'érosion est connue comme étant dépendante de plusieurs facteurs liés aux propriétés du sol et du fluide d’érosion.
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Plus précisément, les attendus du projet sont :
Cette étude a examiné différents facteurs liés au sol pouvant influencer l'érodibilité de mélanges argile/sol grossier, spécifiquement : la méthode de préparation du sol, donc la microstructure, la teneur en eau, le degré de compactage, la fraction de fines et la forme des particules grossières. Deux types de tests, le Hole Erosion Test (HET) et l’Erosion Function Apparatus (EFA), ont été réalisés sur des échantillons de densités, fractions argileuses et teneurs en eau variables. Pour les essais HET, une nouvelle technique a été développée pour mesurer le diamètre post-érosion mais aussi pour mener une analyse morphologique du conduit.
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Les résultats ont montré que la méthode de préparation du sol a un impact significatif sur la résistance à l'érosion via une modification de la microstructure et que les pourcentages d'argile inférieurs à 50% accentuent fortement l'érodibilité des mélanges étudiés. L’augmentation de la teneur en eau induit une légère augmentation de la résistance à l'érosion, mais aussi de la cinétique d'érosion. Les résultats HET ont indiqué une augmentation de la résistance à l'érosion avec le taux de compactage, tandis que les résultats EFA ont montré une insensibilité à ce paramètre.
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En ce qui concerne l’effet de la forme des particules grossières (sable d’Hostun, sable de Loire, billes de verre), les résultats ont révélé deux conclusions contre-intuitives : les particules arrondies confèrent une meilleure résistance contre l'initiation de l'érosion mais, une fois l'érosion amorcée, elles favorisent une cinétique plus rapide.
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'''Contact : pierre.philippe@inrae.fr ou nadia.benahmed@inrae.fr '''
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*La formalisation, selon une approche systémique, d’indicateurs techniques et économiques de suivi et de diagnostic des digues seront formalisés ;
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*La proposition de processus d’échanges collaboratifs efficients sur la base du recueil des besoins des gestionnaires et de l’analyse des processus actuels ;
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*La structuration des données, provenant des axes précédents, en vue de leur modélisation graphique, leur centralisation et leur partage.  
  
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'''L’objectif final est de planifier et de gérer les coûts de travaux de maintenance.
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Banc d'essais Hole Erosion Test (HET) / Inrae
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Les partenaires du projet sont ''' [http://www.institutpascal.uca.fr/index.php/fr/ l'Institut Pascal (porteur du projet)], [https://recover.paca.hub.inrae.fr/ l’UMR RECOVER (INRAE, AMU)], [https://laburba.univ-gustave-eiffel.fr/ le LAB’URBA], [http://www.lapsco.fr/ le LAPSCO], [https://sage.unistra.fr/ l’UMR SAGE] et [https://irme.ca/ l’IRME/Québec]'''.
  
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L’équipe projet regroupe des compétences dans sur différents champs : expertise technique et économique des infrastructures, analyse systémique, évaluation des performances, écologie, gouvernance et analyse des pratiques, recueil des besoins, gestion des coûts et structuration, modélisation et gestion des données.  
  
Banc d'essais Erosion Function Apparatus (EFA) / ESTP
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Elle s’appuie sur des collectivités territoriales ([https://www.valdemarne.fr/ CD94], [https://www.eptb-loire.fr/ EP Loire],[https://www.sdea.fr/index.php/fr/ SDEA Alsace-Moselle], [https://www.symadrem.fr/ SYMADREM] notamment) et une association professionnelle [https://www.france-digues.fr/ France Digues] pour le recueil des besoins et l’expérimentation de l’approche proposée.
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'''Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter <big>corinne.curt@inrae.fr ou aurelie.talon@uca.fr</big>'''

Version actuelle en date du 2 juin 2025 à 14:01

Projet DIBIM


Le projet ANR DIBIM (2025-2028) vise à développer une approche collaborative pour la gestion des digues interconnectées aux infrastructures urbaines (routes, réseau d’eau et d’assainissement) et à la végétation.

Il s’inscrit dans un contexte de réduction des budgets des collectivités, de vieillissement des infrastructures et d’approches de gestion en silos avec une faible prise en compte des interactions physiques ou fonctionnelles entre les infrastructures.

La mise en œuvre de stratégies de gestion collaborative dépend en grande partie de la capacité à traiter ces interconnexions, en termes physiques et informationnels. L’approche engagée dans DIBIM s’appuie sur la structuration, la centralisation et le partage des données entre gestionnaires et repose sur l’approche BIM (Building Information Modeling).

Plus précisément, les attendus du projet sont :

  • La formalisation, selon une approche systémique, d’indicateurs techniques et économiques de suivi et de diagnostic des digues seront formalisés ;
  • La proposition de processus d’échanges collaboratifs efficients sur la base du recueil des besoins des gestionnaires et de l’analyse des processus actuels ;
  • La structuration des données, provenant des axes précédents, en vue de leur modélisation graphique, leur centralisation et leur partage.

L’objectif final est de planifier et de gérer les coûts de travaux de maintenance.

Les partenaires du projet sont l'Institut Pascal (porteur du projet), l’UMR RECOVER (INRAE, AMU), le LAB’URBA, le LAPSCO, l’UMR SAGE et l’IRME/Québec.

L’équipe projet regroupe des compétences dans sur différents champs : expertise technique et économique des infrastructures, analyse systémique, évaluation des performances, écologie, gouvernance et analyse des pratiques, recueil des besoins, gestion des coûts et structuration, modélisation et gestion des données.

Elle s’appuie sur des collectivités territoriales (CD94, EP Loire,SDEA Alsace-Moselle, SYMADREM notamment) et une association professionnelle France Digues pour le recueil des besoins et l’expérimentation de l’approche proposée.

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Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter corinne.curt@inrae.fr ou aurelie.talon@uca.fr

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