Wikibardig:Zone protégée : Différence entre versions
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− | Les systèmes de protection peuvent être des systèmes complexes dont le fonctionnement hydraulique et les performances géotechniques et structurelles doivent être soigneusement calibrés en fonction des enjeux à protéger. Pour cela, il est nécessaire de définir la zone géographique que l’on souhaite effectivement protéger, c’est ce que l’on appellera la « zone protégée » et le niveau d’eau<sup> | + | Les systèmes de protection peuvent être des systèmes complexes dont le fonctionnement hydraulique et les performances géotechniques et structurelles doivent être soigneusement calibrés en fonction des enjeux à protéger. Pour cela, il est nécessaire de définir la zone géographique que l’on souhaite effectivement protéger, c’est ce que l’on appellera la « zone protégée » et le niveau d’eau<sup><ref>t</sup> pour lequel on cherche à assurer la protection, c’est ce que l’on appellera « l’objectif de protection ». |
Dans nombre de circonstances résultant d’une géographie complexe et de la nature des phénomènes hydrologiques constatés, pour une même zone géographique, certaines parties du territoire concerné pourront être inondées « avant d’autres » ou plus précisément pour des phénomènes météorologiques moins intenses et plus fréquents. Cela sera, par exemple le cas au voisinage d’une confluence entre un cours d’eau principal (qui va déterminer la démarche de prévention contre les risques d’inondation) et un de ses affluents, lorsque la zone protégée est en amont de la confluence. La nécessité de maintenir l’écoulement de l’affluent impose alors de laisser « libre » la partie aval de la zone protégée autorisant la remontée du niveau de l’eau par effet de remous par l’aval : la zone aval sera alors inondée pour des niveaux de crue inférieurs à ceux conduisant à une surverse à l’amont. Cela peut conduire à identifier au sein de la zone protégée des « secteurs » bénéficiant d’une certaine progressivité de la protection, y compris au-delà de l’objectif de protection défini par l’autorisation réglementaire. | Dans nombre de circonstances résultant d’une géographie complexe et de la nature des phénomènes hydrologiques constatés, pour une même zone géographique, certaines parties du territoire concerné pourront être inondées « avant d’autres » ou plus précisément pour des phénomènes météorologiques moins intenses et plus fréquents. Cela sera, par exemple le cas au voisinage d’une confluence entre un cours d’eau principal (qui va déterminer la démarche de prévention contre les risques d’inondation) et un de ses affluents, lorsque la zone protégée est en amont de la confluence. La nécessité de maintenir l’écoulement de l’affluent impose alors de laisser « libre » la partie aval de la zone protégée autorisant la remontée du niveau de l’eau par effet de remous par l’aval : la zone aval sera alors inondée pour des niveaux de crue inférieurs à ceux conduisant à une surverse à l’amont. Cela peut conduire à identifier au sein de la zone protégée des « secteurs » bénéficiant d’une certaine progressivité de la protection, y compris au-delà de l’objectif de protection défini par l’autorisation réglementaire. | ||
Au-delà de l’objectif de protection défini pour un système de protection, il est nécessaire d’évaluer le comportement de ce système lorsque des phénomènes météorologiques de plus grande ampleur se produisent. Selon les cas, on peut avoir une rupture d’un tronçon de l’ouvrage ou un risque de rupture augmentant rapidement, le niveau atteint par l’eau correspond alors au niveau de sûreté de l’ouvrage (au sens technique habituel issu de l’analyse de stabilité traditionnelle des barrages). Dans d’autres cas, notamment en présence de déversoirs résistant à une certaine surverse, des quantités d’eau significatives s’écoulent vers la zone protégée sans pour autant générer des dommages importants aux tronçons de digues. Dans ce deuxième cas, on aura une inondation d’une certaine importance mais les ouvrages existants seront à nouveau disponibles dès la fin de cette inondation. | Au-delà de l’objectif de protection défini pour un système de protection, il est nécessaire d’évaluer le comportement de ce système lorsque des phénomènes météorologiques de plus grande ampleur se produisent. Selon les cas, on peut avoir une rupture d’un tronçon de l’ouvrage ou un risque de rupture augmentant rapidement, le niveau atteint par l’eau correspond alors au niveau de sûreté de l’ouvrage (au sens technique habituel issu de l’analyse de stabilité traditionnelle des barrages). Dans d’autres cas, notamment en présence de déversoirs résistant à une certaine surverse, des quantités d’eau significatives s’écoulent vers la zone protégée sans pour autant générer des dommages importants aux tronçons de digues. Dans ce deuxième cas, on aura une inondation d’une certaine importance mais les ouvrages existants seront à nouveau disponibles dès la fin de cette inondation. |
Version du 27 juillet 2015 à 12:58
Les systèmes de protection peuvent être des systèmes complexes dont le fonctionnement hydraulique et les performances géotechniques et structurelles doivent être soigneusement calibrés en fonction des enjeux à protéger. Pour cela, il est nécessaire de définir la zone géographique que l’on souhaite effectivement protéger, c’est ce que l’on appellera la « zone protégée » et le niveau d’eauErreur de référence : Clôture </ref>
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