Piège à sédiments (HU) : Différence entre versions

Version du 25 février 2022 à 16:35

Traduction anglaise : Sand Trap, Sediment trap, Grit chamber, Bedtrap

Dernière mise à jour : 25/02/2022

En hydrologie et en assainissement, on utilise principalement ce terme pour désigner tout ouvrage spécial destiné à piéger les particules les plus grossières qu'elles soient transportées par charriage ou en suspension.

Différents types de pièges à sédiments dans les réseaux d'assainissement

Intercepter les sédiments avant leur entrée dans le système d'assainissement ou à l'intérieur de ce système constitue un enjeu important, à la fois pour limiter l'ensablement du réseau et les rejets de particules polluées pendant les périodes pluvieuses.

Le vocabulaire n'est pas très bien établi pour les ouvrages en réseau, et un grand nombre de mots sont utilisés pour désigner des ouvrages de conception voisine : dessableur, débourbeur, piège à charriage, chambre à sable, piège à sédiment, piège à sable, chambre de décantation, etc. Nous proposons de distinguer :

• Les bouches d’égout à décantation (éventuellement équipées de paniers dégrilleurs) qui ont pour objectif de piéger les sédiments avant leur entrée dans le réseau.
• Les chambres à sable, généralement de grandes dimensions, plus larges et plus profondes que la conduite dans laquelle elles sont installées de façon à ralentir l'écoulement, et souvent équipées d’un by-pass permettant à l’eau de s’écouler pendant les opérations de curage (Grit chamber, éventuellement Sediment trap).
• les débourbeurs qui sont généralement des ouvrages préfabriqués et qui intègrent parfois une fonction de déshuilage (Débourbeur-déshuileur (HU)).
• Les pièges à charriage, de conception plus récente, simplement constitués d'un approfondissement dans le radier de la conduite, généralement partiellement couvert pour éviter la remise en suspension des sédiments déposés (Bedtrap ou Bedload trap).

Différents types de pièges à sédiments dans les milieux naturels

De la même manière il est souvent nécessaire de piéger les sédiments le plus à l'amont possible, en particulier pour éviter le colmatage et la pollution des milieux aquatiques (ou des retenues de barrage) situés à l'aval. Ceci est souvent particulièrement utile en montagne et pendant les chantiers de travaux publics. Les principes mis en œuvre sont les mêmes que précédemment : filtration, ralentissement des écoulements, piégeage dans des fosses ou des bassins (voir figure 1). On trouvera dans le document de l'OFB sur la gestion des chantiers un ensemble de fiches sur les ouvrages possibles.

Figure 1 : Schémas de principe (A) et coupe longitudinale (B) d’un piège à sédiments ; Source : document de l'OFB sur la gestion des chantiers.