Biomarqueur (HU) : Différence entre versions
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Garic, J., Morin, S., Vincent-Hubert, F. (2010) : Les biomarqueurs en écotoxicologie : définition, intérêt, limite, usage ; Sciences Eaux & Territoires, INRAE, 2010, pp.12-17. Disponible sur [https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00489979/document Hal]. | Garic, J., Morin, S., Vincent-Hubert, F. (2010) : Les biomarqueurs en écotoxicologie : définition, intérêt, limite, usage ; Sciences Eaux & Territoires, INRAE, 2010, pp.12-17. Disponible sur [https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00489979/document Hal]. | ||
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Version du 12 mai 2021 à 15:24
Traduction anglaise : Biomarker
Dernière mise à jour : 12/O5/2021
Dans le domaine de l'écologie, ce terme désigne une famille de bioindicateurs permettant d'évaluer l'influence d'un toxique particulier sur une espèce donnée..
Intérêt des biomarqueurs
De façon plus précise un biomarqueur est une modification biochimique, cellulaire, physiologique ou comportementale qui peut être mesurée dans les tissus d’un organisme (voire sur l’organisme entier), et que l'on peut relier à une exposition présente ou passée à une substance polluante.
Les biomarqueurs permettent donc en théorie de mesurer la toxicité chronique sub-léthale d'une substance et fournissent en conséquence une possibilité de prévision des risques d'impact écologique qui lui sont associés.
Exemples de biomarqueurs
Le tableau de la figure 1, extrait de Garic et al (2010) montre la diversité des biomarqueurs utilisables en écologie des milieux aquatiques.
La mesure de l'activité enzymatique de l'Ethoxyrésorufine-o-déethylase (EROD) est commence par exemple a faire l'objet d'utilisation en routine comme biomarqueur de pollution.
Qualités d'un bon biomarqueur
Pour atteindre effectivement les objectifs attendus, un biomarqueur doit présenter un grand nombre de qualités complémentaires. Garic et al (2010) en propose une liste détaillée, dont nous reprenons ici les plus importantes :
- spécificité chimique : la réponse peut-elle être reliée à une exposition à un contaminant ou une famille de contaminants ?
- sensibilité : la réponse du biomarqueur est-elle plus sensible qu’une mesure de critères plus conventionnels, tels que la mortalité individuelle ou la reproduction ?
- spécificité biologique : la réponse mesurée est-elle ou non propre à une catégorie d’organismes, et liée à leur métabolisme ?
- capacité de discrimination : le biomarqueur permet-il de faire la différence entre une réponse à un stress anthropogénique et une réponse à un stress physiologique ou environnemental naturel ?
- faisabilité : la mise en œuvre de l'évaluation du biomarqueur est-elle possible sur le terrain pour un coût acceptable?
Pour en savoir plus :
Garic, J., Morin, S., Vincent-Hubert, F. (2010) : Les biomarqueurs en écotoxicologie : définition, intérêt, limite, usage ; Sciences Eaux & Territoires, INRAE, 2010, pp.12-17. Disponible sur Hal.
Bibliographie
- Burgeot, T., Ménard, D., (2004) : Mesure de l'activité enzymatique éthoxyrésorufine-O-dééthylase (ÉROD) chez les poissons marins ; Editions QUAE, 28 p.