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Solides (HU) : Différence entre versions

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''<u>Traduction anglaise</u> : Solids, Sédiment''
 
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Dans le contexte de l'assainissement, ce terme inclut tous
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Dans le contexte de l'assainissement et de l'hydrologie, ce terme inclut tous les dépôts ainsi que les éléments non dissous présents dans l'eau, qu'ils soient susceptibles ou non de décanter. On s’intéressera dans cet article essentiellement aux solides susceptibles de décanter dans les systèmes d'assainissement (Voir également [[Matières en suspension / MES (HU)|Matières en suspension]]).  
les dépôts ainsi que les éléments non dissous présents dans l'eau, qu'ils
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soient susceptibles ou non de décanter. On s’intéressera dans cet article
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essentiellement aux solides susceptibles de décanter (Voir également [[Matières en suspension / MES (HU)|Matières en suspension]]).  
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On trouve une grande variété de solides susceptibles de
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Ces solides ont des origines et des formes physiques et chimiques multiples : terre végétale, sable et débris divers apportés par le ruissellement, résidus d'activités industrielles et commerciales, matériaux provenant de travaux de construction, solides associés aux eaux usées domestiques, etc. Les solides provenant de ces différentes sources interagissent les uns avec les autres dès qu'ils sont dans le système d'assainissement et forment un dépôt plus ou moins cohésif dont les caractéristiques changent dans l'espace et dans le temps.  
décanter dans les systèmes d'assainissement et ceux-ci proviennent de très
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nombreuses de sources. Dès la fin des années 1980, l'association britannique de
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recherches et d'information de l'industrie du bâtiment (CIRIA, 1987) a recensé
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ces sources par ordre décroissant d'importance : opérations de déneigeage,
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matériaux de chaussées, terre végétale, activités industrielles et
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commerciales, travaux de construction, inondation, ruissellement provenant des
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zones imperméables, eau usée domestique, sol érodé des surfaces perméables,
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sable et débris apportés par le vent. Les solides provenant de ces différentes
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sources interagissent les uns avec les autres dès qu'ils sont dans le système
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d'assainissement et forment un dépôt plus ou moins cohésif dont les
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caractéristiques changent dans l'espace et dans le temps. Il est possible de
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faire une classification des solides en système unitaire en cinq types :
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Ces dépôts ont fait l'objet de nombreux travaux scientifiques, en particulier par le groupe de travail [http://www.sspwg.org/ ''Sewer Systems and Processes Working Group''] du [http://www.jcud.org comité joint IWA/IAHR sur l'hydrologie urbaine].
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* '''type B''' : même sédiments que la classe A, mais consolidés par des graisses et des bitumes (ce type de sédiment est plus rare) ;
se déposent en couche fine, généralement à la surface des sédiments de type
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* '''type C''' : sédiments fins plus ou moins organiques, qui se déposent en couche fine, généralement à la surface des sédiments de type A ;  
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* '''type D''' : biofilm recouvrant les parois des canalisations dans la zone de marnage des eaux de temps sec ;
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* '''type E''' : sédiments assez fins transportés en suspension dans les eaux de temps de pluie, qui se déposent dans les bassins d'orage ou plus généralement de retenue, les chambres à sable, ainsi que dans les conduites, en tête de réseau ou dans des singularités hydrauliques, au moment où la décrue diminue brutalement l’énergie mobilisée pour leur transport.
  
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Plusieurs des petites particules portent une charge électrostatique qui augmente la cohésion des dépôts. Dans les conduites d’eau pluviale, on ne trouve normalement pas de solides d'origine sanitaire ; cependant il n'est pas exclu de trouver des matières fécales d'origine animale ou provenant de mauvais branchements. Les solides grossiers (''gross solids'') sont généralement définis par le fait qu'une au moins de leur dimension est supérieure à 6 mm. On les trouve aussi bien dans les eaux pluviales que dans les eaux usées. Ils comprennent des éléments aussi divers que de la matière fécale, des morceaux de plastique, de textile ou de papier, des produits sanitaires ou des débris végétaux. Les solides que l'on trouve dans différentes parties d'un système d’assainissement varient selon l'endroit et la topographie du réseau.
type D : biofilm recouvrant les parois des
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canalisations dans la zone de marnage des eaux de temps sec ;
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<u>Bibliographie</u> : Ashley, R ; Bertrand-Krajewski, J.L. ; Hvitved-Jacobsen, T. ; Verbanck, M. (2004) Solids in sewers - Characteristics, effects and control of sewer solids and associated pollutants ; IWA publishing (https://www.iwapublishing.com/books/9781900222914/solids-sewers)
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du réseau. Voir [[Gestion de l’ensablement (HU)|Gestion de l’ensablement]].
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Version du 27 décembre 2019 à 12:55

Traduction anglaise : Solids, Sédiment

Dans le contexte de l'assainissement et de l'hydrologie, ce terme inclut tous les dépôts ainsi que les éléments non dissous présents dans l'eau, qu'ils soient susceptibles ou non de décanter. On s’intéressera dans cet article essentiellement aux solides susceptibles de décanter dans les systèmes d'assainissement (Voir également Matières en suspension).

Ces solides ont des origines et des formes physiques et chimiques multiples : terre végétale, sable et débris divers apportés par le ruissellement, résidus d'activités industrielles et commerciales, matériaux provenant de travaux de construction, solides associés aux eaux usées domestiques, etc. Les solides provenant de ces différentes sources interagissent les uns avec les autres dès qu'ils sont dans le système d'assainissement et forment un dépôt plus ou moins cohésif dont les caractéristiques changent dans l'espace et dans le temps.

Ces dépôts ont fait l'objet de nombreux travaux scientifiques, en particulier par le groupe de travail Sewer Systems and Processes Working Group du comité joint IWA/IAHR sur l'hydrologie urbaine.

Il est possible de faire une classification des solides en système unitaire en cinq types :

  • type A : sédiments grossiers non cohésifs, essentiellement minéraux qui constituent une partie importante des dépôts formés dans les collecteurs ;
  • type B : même sédiments que la classe A, mais consolidés par des graisses et des bitumes (ce type de sédiment est plus rare) ;
  • type C : sédiments fins plus ou moins organiques, qui se déposent en couche fine, généralement à la surface des sédiments de type A ;
  • type D : biofilm recouvrant les parois des canalisations dans la zone de marnage des eaux de temps sec ;
  • type E : sédiments assez fins transportés en suspension dans les eaux de temps de pluie, qui se déposent dans les bassins d'orage ou plus généralement de retenue, les chambres à sable, ainsi que dans les conduites, en tête de réseau ou dans des singularités hydrauliques, au moment où la décrue diminue brutalement l’énergie mobilisée pour leur transport.

Plusieurs des petites particules portent une charge électrostatique qui augmente la cohésion des dépôts. Dans les conduites d’eau pluviale, on ne trouve normalement pas de solides d'origine sanitaire ; cependant il n'est pas exclu de trouver des matières fécales d'origine animale ou provenant de mauvais branchements. Les solides grossiers (gross solids) sont généralement définis par le fait qu'une au moins de leur dimension est supérieure à 6 mm. On les trouve aussi bien dans les eaux pluviales que dans les eaux usées. Ils comprennent des éléments aussi divers que de la matière fécale, des morceaux de plastique, de textile ou de papier, des produits sanitaires ou des débris végétaux. Les solides que l'on trouve dans différentes parties d'un système d’assainissement varient selon l'endroit et la topographie du réseau.

Bibliographie : Ashley, R ; Bertrand-Krajewski, J.L. ; Hvitved-Jacobsen, T. ; Verbanck, M. (2004) Solids in sewers - Characteristics, effects and control of sewer solids and associated pollutants ; IWA publishing (https://www.iwapublishing.com/books/9781900222914/solids-sewers)

Voir : Gestion de l’ensablement.

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