Autoépuration (HU) : Différence entre versions
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Version du 12 février 2020 à 15:18
Traduction anglaise : Self purification, Assimilative capacity
L'autoépuration désigne l'ensemble des processus physiques,
chimiques et biologiques par lesquels un écosystème aquatique est supposé
parvenir à restaurer la qualité de ses eaux après une pollution. La notion
d'autoépuration est apparue à la fin du 19ème siècle, en appliquant le principe
selon lequel une rivière était susceptible de « digérer » sans
difficulté les apports en matière organique
provenant des sites urbains. En réalité, la plupart des micropolluants
sont simplement transférés depuis la phase liquide vers la phase solide par
adsorption sur les particules et ne sont pas donc réellement éliminés. Seule la
matière organique biodégradable se transforme naturellement en dioxyde de
carbone et retourne à l'atmosphère si les conditions restent aérobies. Aujourd'hui, alors
que des approches de gestion équilibrée des milieux naturels et de retour au bon état écologique
deviennent centrales, cette notion doit donc être reconsidérée. C'est pourquoi
il est préférable de raisonner en termes de biodégradabilité.
Voir : Biodégradation.