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Rugosité (HU) : Différence entre versions

De Wikhydro
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<u>Dernière mise à jour</u> : 16/06/2021
 
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En hydraulique et en hydrologie on utilise ce terme pour caractériser les parois des ouvrages et cours d’eau dans lesquels ont lieu les écoulements. Physiquement, la rugosité a la dimension d'une longueur.  
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En hydraulique et en hydrologie on utilise ce terme pour caractériser les parois des ouvrages et cours d’eau dans lesquels ont lieu les écoulements.
  
Pour le calcul des [[Perte de charge linéaire (HU)|pertes de charge linéaires]], on réduit généralement cette caractéristique à un coefficient empirique supposé homogène : le [[Coefficient de rugosité (HU)|coefficient de rugosité]].
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==Signification et évaluation de la rugosité d'une paroi==
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Physiquement, la rugosité a la dimension d'une longueur. Elle peut donc être reliée, du moins en théorie, à la taille moyenne des aspérités de la paroi. En pratique cette relation directe est délicate (Biesel, 1954) et pour le calcul des [[Perte de charge linéaire (HU)|pertes de charge linéaires]], on réduit généralement cette caractéristique à un coefficient empirique supposé homogène : le [[Coefficient de rugosité (HU)|coefficient de rugosité]].
  
  
 
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[[File:enrochement.JPG|600px|thumb|center|<center>''<u>Figure 1</u> : La nature ou l'état des matériaux, et donc leur rugosité, peut varier en fonction du niveau.''</center>]]
  
Dans la plupart des études théoriques ce coefficient de rugosité a été estimé uniquement en fonction du matériau constitutif des parois. En pratique, en particulier dans les conduites d’assainissement, les pertes de charge linéaires dues aux frottements sur les parois doivent également intégrer les macro-aspérités du réseau (branchements, câbles, échelles, etc.) ainsi que la nature des dépôts sur les parois.  
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Dans la plupart des études théoriques ce coefficient de rugosité a été estimé uniquement en fonction du matériau constitutif des parois. En pratique, en particulier dans les conduites d’assainissement, les pertes de charge linéaires dues aux frottements sur les parois doivent également intégrer les macro-aspérités du réseau (branchements, câbles, échelles, etc.), les perturbations hydrauliques (arrivées latérales de débit) ainsi que la nature des dépôts sur les parois.
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<u>Bibliographie</u> :
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* Biesel, F. (1954) : Interprétation mathématique de la "Harpe de Nikuradsé" à partir de quelques hypothèses physiques ; La houille blanche ; n°spécial A/1954 ; pp 255-265 ; disponible sur https://www.shf-lhb.org/articles/lhb/pdf/1954/01/lhb1954002.pdf.
  
 
<u>Voir</u> : [[Coefficient de rugosité (HU)|coefficient de rugosité]].
 
<u>Voir</u> : [[Coefficient de rugosité (HU)|coefficient de rugosité]].

Version du 23 mars 2022 à 18:03

Traduction anglaise : Roughness

Dernière mise à jour : 16/06/2021

En hydraulique et en hydrologie on utilise ce terme pour caractériser les parois des ouvrages et cours d’eau dans lesquels ont lieu les écoulements.

Signification et évaluation de la rugosité d'une paroi

Physiquement, la rugosité a la dimension d'une longueur. Elle peut donc être reliée, du moins en théorie, à la taille moyenne des aspérités de la paroi. En pratique cette relation directe est délicate (Biesel, 1954) et pour le calcul des pertes de charge linéaires, on réduit généralement cette caractéristique à un coefficient empirique supposé homogène : le coefficient de rugosité.


Figure 1 : La nature ou l'état des matériaux, et donc leur rugosité, peut varier en fonction du niveau.

Dans la plupart des études théoriques ce coefficient de rugosité a été estimé uniquement en fonction du matériau constitutif des parois. En pratique, en particulier dans les conduites d’assainissement, les pertes de charge linéaires dues aux frottements sur les parois doivent également intégrer les macro-aspérités du réseau (branchements, câbles, échelles, etc.), les perturbations hydrauliques (arrivées latérales de débit) ainsi que la nature des dépôts sur les parois.

Bibliographie :

Voir : coefficient de rugosité.

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