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Streptocoque fécal / SF (HU) : Différence entre versions

De Wikhydro
(Intérêt et limites de l'utilisation des streptocoques fécaux comme germes témoins de contamination fécale)
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Leur présence dans le rejet ou dans l'eau de pluie est cependant une indication de pollution fécale récente.  
 
Leur présence dans le rejet ou dans l'eau de pluie est cependant une indication de pollution fécale récente.  
  
De plus le rapport dans l'intestin entre le nombre de coliformes et le nombre de streptocoques et d'entérocoques est supérieur à 4 chez l'Homme et inférieur à 0,7 chez les animaux. L'analyse simultanée du rapport entre le nombre de coliformes fécaux et le nombre de streptocoques plus d'entérocoques fécaux donne donc une indication sur l'origine du rejet : humain si supérieur à 1 ; animal si inférieur à 0,6 (Drapeau et Jancovic, 1977, cité par Lièvre ''et al.'', 1992). Il faut faire cependant attention au fait que dans les milieux aquatiques la population de streptocoques diminue beaucoup plus vite que la population de coliformes.
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De plus le rapport dans l'intestin entre le nombre de coliformes d'une part, et le nombre de streptocoques et d'entérocoques, d'autre part, est supérieur à 4 chez l'Homme et inférieur à 0,7 chez les animaux. L'analyse simultanée du rapport entre le nombre de coliformes fécaux et le nombre de streptocoques plus d'entérocoques fécaux donne donc une indication sur l'origine du rejet : humain si supérieur à 1 ; animal si inférieur à 0,6 (Drapeau et Jancovic, 1977, cité par Lièvre ''et al.'', 1992). Il faut faire cependant attention au fait que dans les milieux aquatiques la population de streptocoques diminue beaucoup plus vite que la population de coliformes.
  
 
<u>Bibliographie</u> :  
 
<u>Bibliographie</u> :  

Version du 14 septembre 2022 à 16:56

Traduction anglaise : Faecal streptococci / FS

Dernière mise à jour : 14/09/2022

Bactéries entériques et grampositives présentes en très grand nombre dans l'intestin de l'homme ; parfois utilisé comme Germes témoins de contamination fécale.

Intérêt et limites de l'utilisation des streptocoques fécaux comme germes témoins de contamination fécale

Les streptocoques n'ont généralement pas de pouvoirs pathogènes importants ; de plus les streptocoques fécaux meurent assez rapidement dans le milieu naturel et sont de ce fait plus difficiles à détecter que d'autres organismes également présents en grand nombre dans l'intestin, en particulier les coliformes fécaux.

Leur présence dans le rejet ou dans l'eau de pluie est cependant une indication de pollution fécale récente.

De plus le rapport dans l'intestin entre le nombre de coliformes d'une part, et le nombre de streptocoques et d'entérocoques, d'autre part, est supérieur à 4 chez l'Homme et inférieur à 0,7 chez les animaux. L'analyse simultanée du rapport entre le nombre de coliformes fécaux et le nombre de streptocoques plus d'entérocoques fécaux donne donc une indication sur l'origine du rejet : humain si supérieur à 1 ; animal si inférieur à 0,6 (Drapeau et Jancovic, 1977, cité par Lièvre et al., 1992). Il faut faire cependant attention au fait que dans les milieux aquatiques la population de streptocoques diminue beaucoup plus vite que la population de coliformes.

Bibliographie :

  • Drapeau, A.-J., Jankovic S. (1977): Manuel de microbiologie de l'environnement. OMS. Genève.
  • Lièvre, A., Fernex, J., Atudorei, V. (1992) : Contamination bactérienne des eaux de boisson ; gwa 12 /92 ; pp 895-901 ; disponible sur : www.ircwash.org

Pour en savoir plus :

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