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Ecologie de l'estuaire de la Gironde

De Wikhydro

Sommaire

Contexte

Lors de l'opération MASCARET qui a été conduite à Saint-Pardon sur la Dordogne les 19 et 20 septembre 2013, EPIDOR a organisé une visite d'une partie de l'estuaire de la Gironde en bateau.
A cette occasion, plusieurs scientifiques ont été conviés à présenter aux participants quelques éléments sur l'écologie de l'estuaire, l'impact de la centrale du Blayais et sur le mascaret :

Enregistrements des scientifiques

Nous présentons sur 3 pages séparées les enregistrements en live réalisés à bord du bateau (bruit des moteurs garanti!)

Ecologie de l'estuaire

  • Gestion équilibrée de l'estuaire par Guy PUSTELNIK, EPIDOR
  • Faune aquatique de l'estuaire par Charles ROQUEPLO, IRSTEA
  • Qualité des eaux de l'estuaire par Gwenael ABRIL, Université Bordeaux 1 - CNRS
  • les poissons migrateurs par Matthieu CHANSEAU, ONEMA

Impact de la centrale nucléaire du Blayais

  • quelques éléments sur les pompages et leurs conséquences sur la faune aquatique par Charles ROQUEPLO, IRSTEA
  • surveillance écologique de la centrale du Blayais par Charles ROQUEPLO, IRSTEA

Le mascaret

  • Gwenael ABRIL, Université Bordeaux 1 - CNRS
  • surfez la vague avec Philippe BAUDET, Association Gamberge
  • le phénomène physique du mascaret par Philippe BONNETON, Université Bordeaux 1 - CNRS

Faune aquatique dans l'estuaire de la Gironde

Charle Roqueplo d'IRSTEA souligne tout d'abord l'importance que revêt pour les espèces migratrices ce secteur de l'estuaire.

Il s'agit d'une zone très sensible située à l'aval de bassins versants très industrialisés, qui reçoit donc des substances polluantes.
En particulier, la centrale nucléaire du Bayais aspire de grandes quantités d'eau qui comportent beaucoup d'animaux (œufs, larves et juvéniles), qui sont ainsi détruits par le passage dans les turbines.
La contamination de la chaîne trophique résulte également de la présence du PCB à la durée de vie très longue. Cette substance s'accumule dans les tissus des espèces et bloque l'utilisation des lipides, ce qui provoque chez le poisson une perte d'énergie et donc une faculté moindre de se déplacer.



Le créateur de cet article est Jean-Michel Tanguy
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