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Perte initiale (HU) : Différence entre versions
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| − | [[Perte au ruissellement (HU)| | + | En hydrologie, partie des [[Perte au ruissellement (HU)|pertes au ruissellement]] supposée s'effectuer au tout début de l'événement pluvieux ; on considère généralement que les pertes initiales doivent être satisfaites pour que l'écoulement puisse commencer. |
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| − | Les pertes initiales s'expriment en [[Lame d'eau (HU)|lame d'eau]] (mm). Sur le plan physique elles sont dues à l'interception par la végétation, au stockage dans les dépressions et au mouillage des sols. Elles sont négligeables pour les pluies fortes qui provoquent des inondations mais doivent être prises en compte si l'on s'intéresse à des évènements plus fréquents. | + | Les pertes initiales s'expriment en [[Lame d'eau (HU)|lame d'eau]] (mm). Sur le plan physique elles sont dues à l'interception par la végétation, au stockage dans les dépressions et au mouillage des sols (''figure 1''). Elles sont négligeables pour les pluies fortes qui provoquent des inondations mais doivent être prises en compte si l'on s'intéresse à des évènements plus fréquents (par exemple pour évaluer les [[Rejet urbain de temps de pluie / RUTP (HU)|rejets de temps de pluie]]). |
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| + | Si on dispose de mesures, on peut estimer le stockage dans les dépressions en étudiant la relation entre la hauteur de pluie précipitée et la hauteur de pluie ruisselée (volume divisé par la surface, pour obtenir une valeur en millimètres), pour un certain nombre d'événements pluvieux sur un même bassin versant. Le tracé de cette relation pour un bassin versant urbain imperméabilisé pourra généralement être assimilée à une droite pour les pluies moyennes à faibles (voir [[Coefficient de ruissellement (HU)]]) et la valeur des pertes initiales pourra alors être facilement estimée en l'identifiant au point d'intersection entre la droite et l'axe des abscisses (''figure 2''). | ||
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| + | En l’absence de mesures, une relation reliant linéairement les pertes initiales à la pente donne des résultats convenables. On peut par exemple utiliser les relations suivantes (Chocat, 1978) pour les calculer en fonction de la pente du sol <math>I</math> : | ||
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[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]] | [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]] | ||
| + | [[Catégorie:Généralités_hydrologie_(HU)]] | ||
| + | [[Catégorie:Modélisation_de_la_transformation_pluie-débit_(HU)]] | ||
Version actuelle en date du 27 avril 2025 à 12:02
Traduction anglaise : Initial loss, Initial abstraction
Dernière mise à jour : 27/04/2025
En hydrologie, partie des pertes au ruissellement supposée s'effectuer au tout début de l'événement pluvieux ; on considère généralement que les pertes initiales doivent être satisfaites pour que l'écoulement puisse commencer.
[modifier] Origine et importance des pertes initiales
Les pertes initiales s'expriment en lame d'eau (mm). Sur le plan physique elles sont dues à l'interception par la végétation, au stockage dans les dépressions et au mouillage des sols (figure 1). Elles sont négligeables pour les pluies fortes qui provoquent des inondations mais doivent être prises en compte si l'on s'intéresse à des évènements plus fréquents (par exemple pour évaluer les rejets de temps de pluie).
Sur un plan pratique on assimile le plus souvent les pertes initiales à la rétention en surface.
[modifier] Évaluation et modélisation des pertes initiales
Si on dispose de mesures, on peut estimer le stockage dans les dépressions en étudiant la relation entre la hauteur de pluie précipitée et la hauteur de pluie ruisselée (volume divisé par la surface, pour obtenir une valeur en millimètres), pour un certain nombre d'événements pluvieux sur un même bassin versant. Le tracé de cette relation pour un bassin versant urbain imperméabilisé pourra généralement être assimilée à une droite pour les pluies moyennes à faibles (voir Coefficient de ruissellement (HU)) et la valeur des pertes initiales pourra alors être facilement estimée en l'identifiant au point d'intersection entre la droite et l'axe des abscisses (figure 2).
En l’absence de mesures, une relation reliant linéairement les pertes initiales à la pente donne des résultats convenables. On peut par exemple utiliser les relations suivantes (Chocat, 1978) pour les calculer en fonction de la pente du sol $ I $ :
avec :
- pour les terrains perméables : $ a = 2 \ mm $ et $ b = 4 \ mm $
- pour les terrains imperméables : $ a = 0{,}5 \ mm $ et $ b = 1 \ mm $
