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Capacité d'autoépuration (HU) : Différence entre versions

De Wikhydro
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''<u>Traduction anglaise</u> : Assimilative capacity''
 
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<u>Dernière mise à jour</u> : 16/4/2020
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<u>Dernière mise à jour</u> : 12/01/2022
  
A l’origine, quantité maximum de [[Matière organique / MO (HU)|matière organique]] biodégradable que peut recevoir un [[Ecosystème aquatique (HU)|écosystème aquatique]] sans que sa qualité ne soit dégradée. Par extension quantité maximum de polluants qu’il peut recevoir sans que sa qualité ne soit dégradée.  
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A l’origine, quantité maximum de [[Matière organique / MO (HU)|matière organique]] biodégradable que peut recevoir un [[Ecosystème aquatique (HU)|écosystème aquatique]] sans que sa qualité ne soit dégradée ; par extension quantité maximum de [[Polluant (HU)|polluants]] qu’il peut recevoir sans que sa qualité ne soit dégradée.  
  
Cette notion est extrêmement dangereuse à utiliser car les polluants non biodégradables ne sont pas éliminés mais simplement plus ou moins temporairement stockés dans les sédiments. De plus, toute modification, même minime des apports en [[Matière organique / MO (HU)|matière organique]] ou en [[Nutriment (HU)|nutriment]] modifie l'équilibre de l'écosystème et peut avoir des conséquences sur sa [[Trajectoire écologique (HU)|trajectoire écologique]].
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==Pourquoi cette notion doit-elle être utilisée avec beaucoup de précautions ?==
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Cette notion est dangereuse à manipuler car les polluants non biodégradables ne sont pas éliminés mais simplement plus ou moins temporairement stockés dans les sédiments. Leur élimination peut être très lente, voire totalement inexistante. Ils sont donc susceptibles d'être [[Relargage (HU)|relargués]], par exemple en cas de modification des conditions physico-chimiques, et/ou introduits dans la chaine alimentaire. Ils peuvent également évoluer chimiquement et se transformer en molécules plus actives et plus dangereuses.
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De plus les polluants organiques biodégradables vont augmenter la charge en [[Nutriment (HU)|nutriment]] du milieu et modifier son équilibre ce qui peut avoir des conséquences sur sa [[Trajectoire écologique (HU)|trajectoire écologique]] (en particulier risque d'[[Hyper-eutrophisation (HU)|hyper-eutrophisation]]).
  
 
<u>Voir</u> : [[Autoépuration (HU)|Autoépuration]], [[Biodégradation (HU)|Biodégradation]].
 
<u>Voir</u> : [[Autoépuration (HU)|Autoépuration]], [[Biodégradation (HU)|Biodégradation]].

Version du 12 janvier 2022 à 15:40

Traduction anglaise : Assimilative capacity

Dernière mise à jour : 12/01/2022

A l’origine, quantité maximum de matière organique biodégradable que peut recevoir un écosystème aquatique sans que sa qualité ne soit dégradée ; par extension quantité maximum de polluants qu’il peut recevoir sans que sa qualité ne soit dégradée.

Pourquoi cette notion doit-elle être utilisée avec beaucoup de précautions ?

Cette notion est dangereuse à manipuler car les polluants non biodégradables ne sont pas éliminés mais simplement plus ou moins temporairement stockés dans les sédiments. Leur élimination peut être très lente, voire totalement inexistante. Ils sont donc susceptibles d'être relargués, par exemple en cas de modification des conditions physico-chimiques, et/ou introduits dans la chaine alimentaire. Ils peuvent également évoluer chimiquement et se transformer en molécules plus actives et plus dangereuses.

De plus les polluants organiques biodégradables vont augmenter la charge en nutriment du milieu et modifier son équilibre ce qui peut avoir des conséquences sur sa trajectoire écologique (en particulier risque d'hyper-eutrophisation).

Voir : Autoépuration, Biodégradation.

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