Modèle conceptuel (HU) : Différence entre versions
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+ | Les deux approches peuvent conduire à des formulations strictement identiques et il n'est pas toujours simple, même pour le concepteur du modèle, de savoir exactement les raisons qui ont guidé vers le choix d'une forme particulière de relation. | ||
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Version actuelle en date du 12 avril 2024 à 15:52
Traduction anglaise : Conceptual model
Dernière mise à jour : 12/04/224
Modèle visant à représenter le fonctionnement d'un système à l'aide d'un concept simple, choisi plus ou moins a priori, souvent sur la base d'une analogie de comportement, et ne reposant pas sur les lois physiques régissant les processus concernés ; on parle également de modèles de type « boite noire ».
[modifier] Intérêt et limite des modèles conceptuels en hydrologie
Les modèles conceptuels sont très souvent utilisés en hydrologie du fait de leur robustesse, de leur aptitude à bien reproduire le comportement des systèmes complexes, et de leur nombre limité de paramètres. La plupart représentent le système hydrologique par un ensemble de réservoirs connectés entre eux, dont les niveaux augmentent et diminuent au cours du temps et qui sont censés représenter les différents compartiments hydrologiques du bassin versant (Voir : Réservoir (modèle à) (HU)). A titre d'exemple on peut citer le modèle du réservoir linéaire beaucoup utilisé en hydrologie urbaine.
Du fait du mode de construction des modèles de ce type, il n’est pas possible d'associer une signification physique à leurs paramètres.
[modifier] Modèle empirique et modèle conceptuel
La différence entre modèle empirique et modèle conceptuel est floue et ne repose que sur la façon dont le modèle a été élaboré. Dans le premier cas on part des observations et on cherche, en théorie sans idée préconçue, une relation (généralement sous la forme d'une relation mathématique) entre les entrées et les sorties observées. Dans le second cas on postule a priori l'existence d'une relation prenant une certaine forme, conforme au concept choisi, et on utilise les données d'observation pour caler au mieux les paramètres du modèle ainsi élaboré.
Les deux approches peuvent conduire à des formulations strictement identiques et il n'est pas toujours simple, même pour le concepteur du modèle, de savoir exactement les raisons qui ont guidé vers le choix d'une forme particulière de relation.