Eau conchylicole (HU) : Différence entre versions
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− | D’après la [https://aida.ineris.fr/consultation_document/925 directive européenne 2006/113], doivent être considérées comme eaux conchylicoles, toutes les eaux propices au développement des coquillages (mollusques bivalves et gastéropodes). | + | D’après la [https://aida.ineris.fr/consultation_document/925 directive européenne 2006/113], doivent être considérées comme eaux conchylicoles, toutes les eaux propices au développement des coquillages (mollusques bivalves et gastéropodes) ; il revient aux États membres de désigner précisément quelles sont les zones concernées. |
− | + | ==Surveillance des eaux conchylicoles== | |
− | + | La directive citée précédemment précise également quels sont les paramètres de qualité à prendre en compte et quelles sont les valeurs limites à respecter. Ces éléments sont repris en France par l'[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000028247047/ arrêté du 06/11/2013]. Au sens de ces textes, des précautions doivent être prises sur différents indicateurs physico-chimiques, biotoxiques et microbiologiques de qualité de l'eau mais au final les analyses sont effectuées sur la chair et le liquide intervalvaire des coquillages (CLI). La ''figure 1'' en synthétise les principales dispositions concernant les possibilités de mise sur le marché en fonction des paramètres microbiologiques. | |
Version du 28 septembre 2022 à 17:09
Traduction anglaise : Shellfish water
Dernière mise à jour : 29/09/2022
D’après la directive européenne 2006/113, doivent être considérées comme eaux conchylicoles, toutes les eaux propices au développement des coquillages (mollusques bivalves et gastéropodes) ; il revient aux États membres de désigner précisément quelles sont les zones concernées.
Surveillance des eaux conchylicoles
La directive citée précédemment précise également quels sont les paramètres de qualité à prendre en compte et quelles sont les valeurs limites à respecter. Ces éléments sont repris en France par l'arrêté du 06/11/2013. Au sens de ces textes, des précautions doivent être prises sur différents indicateurs physico-chimiques, biotoxiques et microbiologiques de qualité de l'eau mais au final les analyses sont effectuées sur la chair et le liquide intervalvaire des coquillages (CLI). La figure 1 en synthétise les principales dispositions concernant les possibilités de mise sur le marché en fonction des paramètres microbiologiques.

Des contrôles doivent également être effectués pour d'autres contaminants chimiques, en particulier : cadmium, mercure, plomb, HAP, dioxines et PCB
Si le résultat de l'analyse bactériologique est supérieur à 46 000 E.coli/100 g de CLI ou si l'un des seuils est dépassé pour l'un des contaminants chimiques la mise sur le marché est interdite. Les modalités de surveillance et de gestion des alertes sont disponibles par exemple sur le site de l'IFREMER. Des mesures identiques s'appliquent pour l'autorisation de la pêche à pied.
Pour en savoir plus :
- Conseil consultatif de l'aquaculture (2019) : Recommandation pour la protection de la qualité des eaux conchylicole ; téléchargeable sur : https://aac-europe.org/images/jdownloads/AAC_Recommendation_-_Specific_Protection_of_Shellfish_Water_Quality_FR.pdf
- Payen, P. (2007) : Évaluation des risques liés à la consommation des produits de la pêche à pied récréative en Basse-Normandie ; mémoire ENSP Rennes ; 81p. ; disponible sur documentation.ehesp.fr